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Paru le 10 Octobre dans 24heures

Arthur Dauchez, fondateur d'eboutic.ch, lance la première vente privée de Suisse aujourd'hui avec Switcher, qui sera suivie de Rosy. 

Depuis deux ans, les ventes d'articles de marque, concentrées sur quelques jours via internet, cartonnent en France. La plupart étaient inaccessibles aux Suisses. Ceux-ci ont désormais leur club, eboutic.ch, qui annonce des rabais oscillant entre 30 et 80%.

Le concept de la vente privée fait fureur depuis deux ans chez nos voisins de l'Hexagone. Inspiré des ventes sur invitation réalisées par les grandes marques du luxe, il a été lancé en 2000 par le site internet Vente-privée.com, mais n'a réellement pris son essor qu'en 2005.

Depuis, la formule remporte un tel succès qu'une centaine de sites s'y sont mis. Ils proposent de tout, des fringues aux voyages en passant par les vins. Le hic ? La presque totalité de ces ventes sont inaccessibles depuis la Suisse... à moins de disposer d'une adresse de l'autre côté de la frontière ! eboutic.ch vient de combler cette lacune. Le site suisse ouvre aujourd'hui la première vente privée avec des vêtements Switcher. Elle sera rapidement suivie par les sous-vêtements Rosy. « Comme nous sommes le premier club de ventes privées en Suisse, nous voulons être le plus généraliste possible », explique Arthur Dauchez, fondateur d'eboutic.ch.

Mode, accessoires, lingerie, décoration et art de la table sont au programme des vingt-cinq ventes qui s'échelonneront jusqu'à Noël. « Nous sommes même en discussion pour vendre des voitures. Plus tard, nous pourrons aussi envisager les montres, les vins et les champagnes. Et, pourquoi pas, une collaboration avec les jeunes créateurs suisses. »

Echanges non garantis
Avant de mettre ces différents projets sur le métier, l'équipe d'eboutic.ch se concentre sur le lancement. Elle a adopté un mode de fonctionnement similaire à celui existant en France : parrainage pour entrer dans le club et info via courriel pour annoncer les ventes. Les achats sont payés par système sécurisé et livrés par la poste. Le droit de retour est de sept jours. « Mais contrairement à la vente par correspondance, nous ne pouvons pas garantir l'échange », souligne Arthur Dauchez.
La vente privée fonctionne sur des accords entre les marques et le site. « Nous choisissons des marques qui peuvent intéresser nos membres et nous discutons directement avec elles pour savoir quel stock elles peuvent mettre à notre disposition et à quel prix. » Ces derniers doivent répondre aux exigences - entre 30 et 80% de rabais - et les articles doivent être disponibles en suffisance pour que le magasin virtuel ne soit pas dépouillé en quelques heures. « Une fois la vente terminée, nous achetons à la marque ce que nos membres ont commandé. » Les marques profitent du déstockage rapide, mais aussi et surtout d'une campagne marketing gratuite. Quant aux acheteurs, il ne leur reste plus qu'à faire de bonne affaires. Une aubaine avant Noël !

Par Anne-Isabelle AEBLI

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