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Paru le 17 Juin dans Le matin bleu
Bon plan
New York, Boston, Los Angeles ou Montréal, Les Seychelles ou l'île Maurice, Rio de Janeiro ou Punta Cana et La Havane: ce sont quelques-unes des 19 destinations qui bénéficieront d'une offre alléchante.
Air France a conclu un partenariat avec www.eboutic.ch. Le premier site de ventes privées en Suisse (plus de 25 000 membres et un chiffre d'affaires de plus de 500 000 francs en 7 mois d'existence), pour organiser sa première vente de billets à prix préférentiels. Le principe est simple: le membre de www.eboutic.ch (qui peut s'inscrire gratuitement en quelques clics sur le site) participe à la vente et achète 1 franc un bon de réduction de 201 francs.
Celui-ci est valable « pour tout vol sur chacune de ces destinations en classe économique, quel que soit le tarif normal appliqué », précise eboutic.ch. Les billets doivent impérativement être achetés entre le 9 juin et le 31 juillet 2008, mais leur validité est garantie jusqu'au 31 mars 2009·
« Ce type d'offre est peut-être une première mondiale . Il y a 300 bons de réduction à saisir », précise Arthur Dauchez, un Lausannois qui a lancé ce site. Premiers arrivés, premiers servis.
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Paru le 29 Mai dans 24heures
RENCONTRE. La 3ème Convention e-commerce de Genève vient d'ouvrir ses portes. Sa fréquentation a doublé par rapport à l'an passé.
INTERNET
La publicité pour les achats sur internet passe de plus en plus par l'e-mail, parfois de façon intrusive. Tour d'horizon à l'occasion de la 3ème Convention e-commerce de Genève.
« Comment avez-vous appris notre existence? » Cette question, les commerçants actifs sur internet n'ont pas besoin se la poser. Dans le processus menant à un achat sur le web, le chaland laisse de nombreuses traces... qui serviront à mieux le capter lors de sa prochaine visite!
Hier se tenait la 3e Convention e-commerce de Genève. Cette manifestation, petite soeur du salon parisien devenu le N° 1 en Europe, a quasiment vu doubler sa fréquentation depuis l'an dernier. Et pas sans raison: les Suisses sont des fieffés « cliqueurs », qui ont dépensé 6 milliards de francs en 2008 du bout de leur souris.
Lancer une échoppe en ligne peut être d'une redoutable simplicité - le bon millier de professionnels présents à Genève hier le prouve. Mais se faire connaître est une tout autre affaire. D'où le développement, parallèlement à celui des commerces, de toute une industrie de services gravitant autour. Et qui proposent, entre autres, des outils permettant de maximiser l'efficacité de la publicité.
Parmi ces sociétés, Emailvision, installée à Carouge (GE) est spécialisée dans le marketing par courrier électronique. « Un dollar investi dans un bon envoi d'e-mail génère un retour de 47 dollars», affirme tout de go Hervé Bloch, responsable pour la Suisse, l'Allemagne et l'Europe de l'Est.
Grossesse en temps réel
Mais encore faut-il que ledit message se distingue parmi l'avalanche quotidienne que subissent les internautes. Et cela passe par la personnalisation. Exemple, presque extrême: le site magiemaman.com, où les femmes enceintes s'inscrivent, introduisent la date prévue de l'accouchement... et reçoivent chaque semaine des informations ciblées sur le développement actuel de leur foetus, et les produits qu'il serait bon de consommer à ce stade! Après la naissance, ce seront des publicités pointant vers des aliments, des vêtements ou des jouets correspondant exactement à l'âge du nourrisson. « Ce processus de fidélisation est la clé d'un marketing par e-mail réussi ». estime Hervé Bloch.
Une fidélisation qui passe aussi par l'intermédiaire des réseaux sociaux (type Facebook), ou l'affiliation des acheteurs à un «club». C'est ce que vient de lancer eboutic.ch, dont l'ambition est d'offrir un meilleur canal que les soldes aux grandes marques qui ont des stocks à liquider. Mais c'est surtout, là encore, un moyen extrêmement performant de cibler sa clientèle. En enrichissant la base de données des clients de tout l'historique de leurs achats, la société est en mesure de ne leur envoyer que des e-mails ayant de très bonnes chances de succès - sans les lasser par des envois en masse.
Déjà dépassé?
Malgré tout, d'aucuns estiment que le marketing par e-mail arrive déjà en bout de course. Pour le remplacer, Laurent Taton, de la société française Nosibay, mise sur le développement des « widgets », de petites applications personnalisables, à intégrer dans une page web ou directement sur son bureau. « Leur gros avantage est de permettre un système d'alerte, explique-t-il. Bien étudiés, ces widgets donnent une information pertinente au moment précis où l'utilisateur en a besoin. Le succès est assuré. »
Le marketing d'e-commerce cherche encore sa ligne. une seule chose est sûre: dans ce domaine, le papier est définitivement hors jeu.
Par Emmanuel Barraud
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Paru le 13 Mai dans 24heures
VIRTUEL
Aux Etats-Unis, il est désormais possible de faire la promotion de ses offres non plus seulement avec de simples photos, comme sur eBay, mais avec des vidéos, comme sur youTube. En Suisse aussi, la vidéo prend de plus en plus d'importance parmi les outils de communication en ligne.
BUSINESS
Les Suises achètent de plus en plus sur internet. Quant aux sociétés, elles affinent leurs outils pour mieux séduire leur clientèle.
C'est un mélange entre YouTube et eBay. A Los Angeles, une start-up lance Shopflick, un site de vente en ligne qui permet aux vendeurs de faire la promotion de leurs produits en vidéo. Une sorte de téléchat, mais sans Pierre Bellemare. En Suisse, on talonne déjà les Etats-Unis. Les shops online sont déjà en train de se façonner de nouveaux outils pour séduire le chaland.
Designers, stylistes ou magasins de lingerie: les commerçants inscrits sur Shopflick peuvent créer leur page en organisant la promotion à leur guise, en fonction de leurs besoins. Un lecteur vidéo, muni d'un bouton « Buy Now » (Acheter maintenant) permet aux visiteurs de passer commande. Avec le système interactif qui plaît tant aux internautes: les acheteurs ont la possibilité de laisser des commentaires, de faire connaître un objet à leurs amis, de mettre une page en favori, etc. Comme sur eBay, les clients peuvent naviguer sur le site en fonction des catégories souhaitées ou en introduisant des mots-clés.
Encore en phase de test, le site cible un public féminin « branché » entre 18 et 34 ans. La start-up créée notamment par David Grant, ancien président de FoxTV, a levé pour 1 million de dollars auprès de « business angels » de Los Angeles. elle générera ses profits en percevant une commission pour les référencements et les ventes réalisées - toujours sur le modèle d'eBay - en fonction de la taille des magasins.
Des sites de ce type n'existent pas encore en Suisse. Pourtant, selon Christian Wanner, directeur général du supermarché en ligne LeShop, la Suisse bénéficie d'une infrastructure idéale pour le e-commerce: la fameuse bande passante, les connexions internet à haut débit... Des conditions idéales pour les aventuriers prêts à se lancer dans le commerce « dématerialisé », selon l'expression en vogue.
La Suisse, paradis du e-commerce.
Les Suisses sont d'ailleurs d'excellents clients pour ce genre de prestations. Une étude de l'Institut de marketing de l'Université de Saint-Gall vient de le démontrer: le commerce en ligne a quasi doublé ces trois dernières années en Suisse, passant de 2,2 à 4,24 milliards de francs. il devrait atteindre 6,75 milliards en 2009. Deloitte, l'un des quatre «grands» cabinets de conseil et d'audit financier, s'est aussi penché il y a quelques mois sur les habitudes de consommation en Suisse. Son constat: 36% des Suisses utilisent internet pour faire leurs courses, en particulier les suisses alémaniques. L'étude conclut ainsi que, pour les distributeurs, internet se révèle être un « outil de communication indispensable », offrant l'équivalent de mètres carrés supplémentaires de surface d'exposition.
Mais de lé à imaginer le lancement d'un site comme Shopflick en Suisse, le pas semble énorme.
Complexité culturelle
« Nous avons un marché de 7 millions de personnes, mais avec un besoin de communication en trois langues », souligne Christian Wanner. La complexité culturelle propre à notre pays impliquerait donc d'énormes investissements de base, à commencer par un personnel multilingue. Annulant ainsi l'effet « magique » de ce que l'on appelle la « dématérialisation » en commerce online: pas de loyer à payer, peu de frais de personnel, et des coûts de fonctionnement en diminution sur le long terme.
La Suisse n'est pas en retard pour autant. Notamment dans la prise en compte de la vidéo comme outil. Performances, bureau lausannois de conseil en e-business. est justement en train de développer cette option pour ses clients, en plus de la visualisation des produits en trois dimensions.
Plus personne n'oserait s'économiser une présence sur la toile, à en croire Alexandre Emch, directeur de Performances. «Depuis deux ans, il y a une modification de la culture au sein des entreprises. Les commerçants à l'approche traditionnelle doivent se rendre à l'évidence: ceux qui ne sont pas sur internet vont perdre des parts de marché.» Et peu importe que l'on ne soit « installé » que sur le web ou que l'on soit une société « physique », ayant pignon sur rue: pour s'imposer, il faut se démarquer. La principale difficulté d'internet reste l'impossibilité de toucher, de voir, de sentir. La vidéo offre un début de solution. «Nous avons même prévu de proposer à des agences de voyages des vidéos sur place », affirme Alexandre Emch. Si la technologie évolue, l'acheteur virtuel n'en reste pas moins un homme. Qui veut voir pour y croire.
Se démarquer à tout prix
Pour acheter du lait, le client de LeShop n'a besoin de rien d'autre que d'une image de bonne qualité pour visualiser d'emblée la différence entre le format six packs et le litre, ou le paquet de pommes et le fruit à la pièce. Mais le confort d'achat peut aussi prendre une autre forme. Le supermarché en ligne a doté son site d'une nouveauté: la radio LeShop. « C'est expérimental. Nous sommes les premiers au monde à faire ça, commente Christian Wanner, son directeur. Au lieu de faire leurs courses dans un silence de mort, les clients peuvent les faire en musique.»
L'astuce? La radio diffuse des recettes. le chaland inspiré n'a qu'à cliquer sur un bouton pour commander directement les ingrédients nécessaires. le succès de l'opération sera évalué dans environ deux mois. Comme le relève Christian Wanner, chaque protagoniste doit réfléchir à la manière de vendre son produit. «Dans l'alimentaire, nous devons vendre 50 produits en trente minutes. Amazon n'est pas confronté à cette contrainte. le client peut prendre du temps pour choisir un seul article. »
Se démarquer et évoluer est incontournable. LeShop et eBay Suisse ont conclu un partenariat pour toucher les clients du site partenaire... « Nous cherchons à augmenter le nombre de transactions totales sur internet. On a tout intérêt à dynamiser la place de marché », explique Christian Wanner. Tout récemment, Amazon s'est aussi lancé dans l'alimentaire. Il y a une profusion d'approches originales. A l'instar de vente-privee.com, société française qui ne vend que sur internet, en sélectionnant ses clients par le biais de parrainages.
Du marketing viral qui fonctionne: lancée en 2000, vente-privee.com a annoncé 350 millions d'euros de chiffre d'affaires pour 2007, soit un demi-milliard en francs suisses. Le concept a inspiré eboutic.ch. Lancée par un Lausannois, la plate-forme propose des ventes d'objets de marque pendant trois à cinq jours. Les fournisseurs y trouvent leur compte, en gardant le contrôle de leur image, explique Arthur Dauchez. Pour les clients, l'attractivité réside dans les prix, avec des rabais allant de 30% à 80%. Eboutic.ch répond manifestement à une demande: ouvert en octobre 2007, il compte déjà 25 000 membres suisses.
Par Katazina Gornik
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Paru le 2 Mars dans Le matin dimanche
E-COMMERCE. Les cybersoldes s'installent chez nous. Mode, arts de la table, déco: toutes sortes d'articles de renom, neufs mais en fin de saison, sont proposés à petit prix sur Internet, pour quelques jours seulement. C'est à coups de clics de souris que les internautes doivent s'arracher les meilleures affaires. rencontre avec Arthur Dauchez, directeur d'eboutic.ch, site pionnier de la vente privée en Suisse.
A part les accros de shopping, la vente flash, appelée aussi vente privée, est encore peu connue en Romandie. Chez nos voisins français, des centaines de sites Web la pratiquent et des centaines de milliers d'internautes en profitent.
C'est une façon d'acheter en ligne des produits de marque à prix cassés. Des sortes de cybersoldes qui ne durent que quelques jours, et sont réservées aux membres inscrits à cette sorte de club. En Suisse, le site eboutic.ch fait figure de pionnier, et son directeur Arthur Dauchez nous explique le fonctionnement.
-Ni enchère, ni article dégriffés, quel est le principe de la vent flash?
Pour les marques, il s'agit de déstocker des collections tout en réalisant une opération de communication et de marketing. Les marques ont tout avantage à ce que les stocks disparaissent et donc les mettent à disposition avec des rabais conséquents, allant jusqu'à 80%. Il s'agit d'articles flambant neufs, mais en quantité réduite. Cela s'apparente à des soldes sur Internet, sans la cohue autour des paniers et les vêtements qu'on s'arrache!
-Il faut quand même se dépêcher!
En effet, une vente ne dure pas plus de cinq jours. Et les premiers arrivés sont les premiers servis. Nous ouvrons les ventes à 7 h le matin et il est fréquent que nous soyons en rupture de stock après quelques heures.
-Pourquoi seulement cinq jours?
Pour ne pas faire attendre les gens qui ont commandé, car ce n'est qu'une fois la vente terminée que nous faisons venir les articles et que nous organisons la livraison, qui est assurée dans les 30 jours. D'autre part, cela permet un bon roulement; la vitrine est ainsi constamment renouvelée.
Lorsque la page indique qu'il ne reste plus qu'un ou deux articles, est-ce pour mettre la pression?
Non. Il n'y a pas de bluff. Si les chiffres varient, c'est parce qu'un internaute à cliqué sur un article, et l'a mis en réserve. Mais s'il ne conclut pas l'achat (par carte de crédit), l'article réapparaît comme disponible.
-Quels genres de produits trouve-t-on sur eboutic.ch?
Nous avons déjà eu des marques très connues comme Alessi, Bodum, Peugeot (vélos), Columbia, Switcher... cette semaine a été consacrée, de manière thématique, aux créateurs suisses, car la vente flash peut aussi servir de vitrine pour de nouveaux produits. C'est une manière, pour certaines maisons, de tester le marché. En France, certains sites de vente privés se spécialisent dans le vin ou le voyage. Mais nous voulons, pour l'instant en tout cas, rester très généralistes. Nous aurons bientôt des montres, et aussi des produits high-tech dans les prochains mois.
-Qu'est-ce qui marche le mieux ?
La lingerie et le sportswear! Mais aussi les vêtements de mode, la déco, les arts de la table...
-Pourquoi faut-il s'inscrire sur le site eboutic.ch?
L'inscription gratuite permet d'informer les membres du début de la prochaine vente, puisque c'est là qu'ils ont le meilleur choix. Nous avons un système de parrainage, qui n'est pas une condition pour devenir membre, et qui sert à récompenser les membres qui proposent de nouveaux clients. Un bon de 10 francs leur est remis au premier achat de chaque « filleul ».
-Qu'en est-il du transport?
Il est effectué par la Poste, ou un transporteur selon la taille de l'objet. Nous avons opté pour un forfait de 10 francs, quel que soit le nombre d'articles. Mais, cette semaine par exemple, les frais de port étaient offerts.
-Et si l'on n'est pas content de l'achat?
pas de problème. L'acheteur a 7 jours pour nous renvoyer la marchandise, pour autant qu'il ait demandé un numéro de retour dans les deux jours après réception.
-Basée au centre de Lausanne, la petite équipe d'eboutic.ch a démarré il y a six mois et compte déjà à son actif une quarantaine de ventes flash, avec plus de 10 000 articles placés, pour quelques 15 000 membres inscrits. Un succès prometteur et un concept qui pourrait devenir populaire.
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Paru le 13 Février dans Bilan
eboutic.ch a vendu pour 300 000 francs d'articles depuis octobre dernier.
Plusieurs entreprises romandes se sont lancées dans la liquidation d'articles sur Internet. En France, ce modèle connaît un immense succès.
Le commerce en ligne n'en finit pas d'innover. Dernière nouveauté en date: les sites de déstockage, qui proposent des produits de marque à prix cassés, du lecteur MP3 au mountain bike haut de gamme.
Plusieurs entreprises romandes lancées sur ce créneau ont vu leurs ventes s'envoler ces derniers mois. Le site Qoqa.ch, par exemple, annonce u n chiffre d'affaires dépassant le million de francs pour 2007. Un autre site, eboutic.ch, a vendu pour 300 000 francs de marchandises depuis son lancement en octobre dernier et emploie déjà quatre personnes dans ses bureaux lausannois.
Le principe de ces entreprises est toujours le même: il s'agit d'offrir un stock limité de marchandises pendant un temps déterminé. Chez Qoqa.ch, on propose un nouvel article chaque jour et la durée des ventes est fixée à
vingt-quatre heures. Chez eboutic.ch, plusieurs ventes ont lieu en parallèle et durent une semaine. Les prix des articles sont toujours largement inférieurs aux prix catalogue (30 à 80% de moins) et chaque lot est négocié directement avec un fournisseur.
Tester la réaction du marché
Pourquoi les fabricants écoulent-ils leur marchandise de cette façon? Comme dans le cas des magasins ourlet, il s'agit souvent de liquider une collection sans cannibaliser le réseau de distribution classique. Mais pour beaucoup de marques, ce nouveau canal est également une plateforme de communication attrayante. «Certains utilisent nous utilisent pour lancer de nouveaux produits ou tester la réaction du marché?-, explique Pascal Meyer, cofondateur de Qoqa. A en juger par l'exemple français, ce modèle est promis à un bel avenir. La société Vente-privee.com, basée à Paris, a été créée en 2001. Sept ans plus tard, elle emploie 800 personnes et génère un chiffre d'affaires annuel de quelque 370 millions d'euros.
Par Cyril Jost
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