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Paru le 15 Novembre dans Bilan
Le commerce sur Facebook deviendra incontournable pour les entreprises du Web, selon les experts. Premiers pas.
Mark Zuckerberg en était déjà convaincu en 2010 : la vente sur son Facebook sera le « next big thing ». Aujourd’hui, Coca-Cola, Starbucks et autres Disney tiennent boutique sur le réseau social. « La vente en ligne sur Facebook, dite f-commerce, représente un des aspects du social commerce, une stratégie qui vise à stimuler les intentions d’achat des internautes via des fonctionnalités participatives », définit Pascal Escarment, directeur adjoint de Cross Agency, une agence digitale spécialiste des services Web à Genève.
Depuis moins de deux ans, les e-marchands font leurs premiers pas dans le f-commerce. Grâce aux communautés regroupées autour de leurs marques sur la plateforme sociale, ils visent une audience qualifiée qui connaît et « aime » le produit. Ainsi les géants de la distribution en ligne Amazon et eBay disposent de leur galerie marchande. Lady Gaga et Barack Obama vendent leurs produits dérivés via la plate-forme, avec respectivement près de 45 et 24 millions d’acheteurs potentiels. EasyJet et Swiss figurent parmi les compagnies aériennes qui permettent aux utilisateurs de réserver leurs billets depuis le réseau social, tandis que Laredoute.ch y propose sa garde-robe. Ces boutiques sont accessibles via un onglet spécifique sur les pages Facebook des marques. Les internautes n’ont plus qu’à sélectionner les produits et remplir leur panier d’achat.
Des paiements sécurisés ?
Ultime étape : le paiement. La plupart des entreprises redirigent les consommateurs vers leur site d’e-commerce traditionnel pour conclure la transaction. Payer sur Facebook par carte bancaire ou PayPal reste encore rare. Depuis le début de l’année, le leader britannique de la mode en ligne Asos tente l’expérience. Tout comme Burberry : la marque de luxe a récemment intégré sur sa page officielle un dispositif transactionnel pour vendre son nouveau parfum. « Il faut faire attention à la cannibalisation et définir une approche différenciée sur la plate-forme sociale, prévient Haider Alleg, spécialiste en stratégie digitale de l’agence vaudoise Virtua. L’attention de l’acheteur pourrait être détournée du site traditionnel. De plus, l’utilisateur se sentira davantage en sécurité s’il paie sur le site officiel de vente en ligne. Facebook n’est pas encore assimilé à une plateforme d’échanges financiers. »
Depuis quelques mois, les internautes ont la possibilité de visiter sur le réseau social la boutique intégrée du site de vente privée romand eboutic.ch. Le paiement intervient sur le site d’origine. « Les agences spécialisées que nous avions consultées nous avaient conseillé d’intégrer un système de paiement et de créer ainsi un e-shop distinct d’eboutic.ch, rapporte Jennifer Gargel, responsable du marketing. Nous avons refusé, cela aurait posé des problèmes de stocks. » eboutic.ch demeure conscient que cette vitrine n’engrangera pas de bénéfices. Faire bondir le chiffre d’affaires relève-t-il du fantasme ? « Oui, du moins pour l’instant. Il s’agit surtout d’un outil marketing qui rapproche à moindre coût les entreprises de leurs clients potentiels. » La stratégie plaît. Selon les bruits de la Toile, les incursions marchandes sur le réseau social se multiplieraient.
Recommandations à ses « amis »
« Si elle offre une expérience d’achat en ligne qui utilise les informations provenant des internautes, l’entreprise se situe globalement dans le social commerce », estime Haider Alleg. Facebook et ses plus de 700 millions de membres et consommateurs potentiels en constitue un pilier central, mais les autres aspects ne doivent pas être négligés. » Exemples : Dell propose ses ordinateurs à prix réduit sur Twitter, tandis que la marque French Connection a ouvert une boutique sur YouTube. Les jeans Levi’s exploitent les propriétés du social commerce sur leur site traditionnel. Le site de promotion Groupon rassemble les utilisateurs pour effectuer des achats. Ces démarches variées reposent sur une base commune : le bouche-à-oreille en ligne. A travers les fonctionnalités sociales, les internautes partagent des données entre eux et recommandent les produits. 70% parmi eux se fient aux avis de leurs pairs. Une aubaine pour les e-marchands qui disposent ainsi d’informations précieuses sur le profil et les goûts des utilisateurs.
Selon le cabinet Booz & Company, le marché mondial du social commerce passera de 5 milliards de dollars en 2011 à 30 milliards en 2015. « Avant toute démarche, les entreprises doivent intégrer entièrement les réseaux sociaux comme un moyen de communication, juge Pascal Escarment de Cross Agency. A ce propos, la Suisse se trouve en décalage avec l’Europe et les Etats-Unis. » Pourtant, l’adoption de ces fonctionnalités sociales devrait prendre de l’ampleur dès 2012. « Nous avons de plus en plus de demandes liées au social commerce, assure Haider Alleg. Ce ne sont pour l’instant que des intentions, mais nos clients veulent qu’ont leur mette le pied à l’étrier. »
Par Dino Auciello
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Paru le 5 Août dans Petits trucs
La dernière paire de chaussure que me suis achetée est un peu particulière, mais risque de m’être très utile, vu que la Suisse connait depuis peu une saison des pluies, allant de fin juin à … !
Ai dégotté ces p’tites bottes de pluie sur eboutic.ch, un site suisse de vente privée, qui existe depuis environ 3 ans. Pourquoi vente privée ? Car elle t’es réservée. En effet, pour que tu puisses faire tes achats, il te faut t’inscrire sur le site. C’est bien entendu gratuit et sans obligation d’achat.
Tu pourras trouver toutes sortes de produits et pas seulement des vêtements, mais aussi de quoi redécorer tout ton appart, des accessoires de sport, des voyages, des jouets, et j’en passe… De plus, Eboutic te propose souvent des marques de designers pas encore connus, mais en vue de l’être!
Les prix sont également très attrayants; eboutic.ch suggère des rabais atteignant les 80% ! Comment c’est possible ? eboutic.ch travaille sans intermédiaire, et sur des articles déstockés.
J’ai passé plusieurs fois commande sur eboutic.ch, et n’ai jamais été déçue. Tant au niveau du service offert, que des commandes reçues. Car parfois, c’est joli en photo, mais quand on reçoit à la maison… Bof! Chez eboutic.ch, tous les produits que j’ai commandé correspondaient parfaitement à ceux présentés en photo sur le site. Si malgré tout, l’article ne te convient pas, tu as toujours la possibilité de le retourner, et il sera reconverti en bon d’achat pour une prochaine commande.
Je te conseille de t’inscrire à la newsletter du site, tu recevras chaque jour dans ta boîte les ventes du jour. Ainsi, tu ne louperas aucune bonne affaire.
Fais également connaître eboutic.ch autour de toi. Tu recevras 10 CHF par tête de pipe. Pour cela il faut que tes amis deviennent membres d’eboutic.ch, et leur première commande te fera gagner ce bon d’achat. Olé !
Posté par Vanina
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Paru le 6 Juillet dans Le temps
Le groupe Maus Frères rachète 70% d'eboutic.ch
Le secteur du commerce sur Internet continue de susciter la convoitise des grandes entreprises. Le groupe genevois Maus Frères prend une participation de 70% au sein de la société de ventes privées en ligne eboutic.ch pour un prix non dévoilé. Les fondateurs de ce site internet, Arthur Dauchez et Laure de Gennes, cherchaient un partenaire un vue d'étendre leurs activités, selon un communiqué publié mardi par les deux entreprises. Ils conservent 30% du capital "et surtout leur autonomie de gestion". (ATS)
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Paru le 6 Juillet dans 24h
Le groupe genevois prend une participation de 70% dans la société de ventes privées en ligne, tandis que le secteur se développe.
Le secteur du commerce sur internet continue de susciter la convoitise des grandes entreprises. Le groupe genevois Maus Frères prend une participation de 70% au sein de la société de ventes privées en ligne eboutic.ch pour un prix non dévoilé.
Les fondateurs de ce site internet, Arthur Dauchez et Laure de Gennes, cherchaient un partenaire en vue d’étendre leurs activités, selon un communiqué publié hier par les deux entreprises. Ils conservent 30% du capital «et, surtout, leur autonomie de gestion»
Créée en 2007, eboutic.ch emploie une cinquantaine de personnes. La société dit viser un chiffre d’affaires de 35 millions de francs en 2011, mais ne précise pas le montant atteint en 2010. Elle a jusqu’à présent proposé à ses membres des produits d’environ 300 marques.
Quant à Maus Frères, il emploie 22 000 personnes dans le monde dont 13 000 en Suisse. Son chiffre d’affaires global s’est inscrit à 5,3 milliards de francs l’an passé.
Ces dernières semaines, divers mouvements dans la branche ont montré l’appétit des grands groupes en la matière. Le groupe de presse zurichois Ringier a ainsi annoncé s’emparer de 60% du portail d’achats groupés DeinDeal.ch. Son concurrent Tamedia va de son côté lancer la plate-forme d’achats scoup.ch en août, en collaboration avec le portail de mode en ligne FashionFriends.
ATS
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Paru le 6 Juillet dans Le nouvelliste
Le secteur du commerce sur internet continue de susciter la convoitise des grandes entreprises.
Le groupe genevois Maus Frères prend une participation de 70% au sein de la société de ventes privées en ligne eboutic.ch pour un prix non dévoilé. Les fondateurs de ce site internet, Arthur Dauchez et Laure de Gennes, cherchaient un partenaire en vue d’étendre leurs activités, selon un communiqué publié hier par les deux entreprises. Ils conservent 30% du capital «et, surtout, leur autonomie de gestion». Créée en 2007, eboutic.ch emploie une cinquantaine de personnes. La société vise un chiffre d’affaires de 35 millions de francs en 2011. Maus Frères, emploie 22 000 personnes dans le monde dont 13 000 en Suisse. Son chiffre d’affaires global s’est inscrit à 5,3 milliards l’an passé. ATS
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Paru le 6 Juillet dans Fashionunited
Il gruppo ginevrino Maus Frères, cui fanno capo, tra gli altri, la catena retail Manor, Aigle, Gant e Parashop, ha acquisito il 70% dell'azienda svizzera attiva nello shopping online eboutic.ch. Nulla è stato fatto sapere a proposito dell'ammontare dell'operazione. Il rimanente 30% resta nelle mani dei fondatori del sito internet, Arthur Dauchez e Laure de Gennes, come ha precisato il gruppo in una nota stampa.
"L'acquisizione della partecipazione di eboutic.ch non è solamente un'operazione finanziaria ma si tratta di un'acquisizione strategica, la società diventerà un asset di sviluppo", ha sottolineato il segretario generale di Maus Frères, Jean-Bernard Rondeau.
"Il gruppo, che nel 2008 ha preso il controllo del brand di abbigliamento Gant, intende rafforzare la sua presenza nella grande distribuzione sul territorio svizzero e, al contempo, proseguire lo sviluppo a livello internazionale con l'acquisizione di marchi conosciuti", ha aggiunto il presidente Dider Maus.
Maus Frères ha archiviato il 2010 con un giro d'affari pari a 5,3 miliardi di franchi svizzeri e impiega attualmente 22mila persone. eboutic.ch prevede di chiudere il 2011 a quota 35 milioni di franchi svizzeri nel 2011. Lo store online impiega 50 persone.
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Paru le 5 Juillet dans Cominmag
Le Groupe Maus Frères prend ainsi une participation de 70% dans eboutic.ch, alors que les deux fondateurs conservent 30% du capital et, surtout, leur autonomie de gestion. Jean-Bernard Rondeau, secrétaire général de Maus Frères, Groupe qui a réalisé un chiffre d’affaires global 2010 de près de CHF 5,3 milliards et emploie quelque 22'000 personnes, dont 13'000 en Suisse, ne s’en cache pas : « En vérité, nous n’achetons pas eboutic.ch, mais nous nous assurons le savoir-faire confirmé d’un pur « player » de la vente sur Internet. Notre prise de participation chez eboutic.ch n’est donc pas uniquement une acquisition de chiffre d’affaires, mais un axe stratégique de développement, dont nous entendons faire profiter nos enseignes suisses, dans une vision à long terme. »
Lancée en 2007, la société eboutic.ch s’est rapidement imposée en leader suisse des ventes privées sur Internet, affichant une croissance organique annuelle supérieure à 100%. Employant cinquante personnes et visant un chiffre d’affaires de CHF 35 millions pour 2011, eboutic.ch compte plus de 800'000 membres qui, en 2010, se sont vus proposer des produits de quelque 300 marques, dont ses principaux partenaires : Converse, Puma, Levis, Philips, Alessi et autres.
L’an dernier, le site eboutic.ch a été visité plus de dix millions de fois (hausse de 200% par rapport à 2009) et les internautes ont consulté quelque 90 millions de pages. Ces chiffres sont en constante augmentation, grâce à une étroite collaboration avec les marques de domaines toujours plus variés : mode et accessoires, cosmétiques, électronique et high-tech, jouets et puériculture, sports, ameublement et voyages.
Pour étendre ses activités, les deux fondateurs d’eboutic.ch ont recherché un nouveau partenaire. Assez rapidement, ils ont trouvé un terrain d’entente avec le Groupe Maus Frères. « Nous avons de fortes affinités avec ses dirigeants, avec qui, même si la taille de nos deux entreprises n’est pas comparable, nous partageons nombre de valeurs. Dans un climat de grande confiance réciproque, nous sommes très facilement tombés d’accord » souligne Laure de Gennes.
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Paru le 5 Juillet dans Iteractif
Le Groupe Maus Frères prend ainsi une participation de 70% dans eboutic.ch et laisse à Arthur Dauchez et Laure de Gennes, qui ont créé cette plate-forme de ventes privées en 2007, 30% du capital et leur autonomie de gestion.
Jean-Bernard Rondeau, secrétaire général de Maus Frères, d’expliquer: « En vérité, nous n’achetons pas eboutic.ch, mais nous nous assurons le savoir-faire confirmé d’un pur « player » de la vente sur Internet. Notre prise de participation chez eboutic n’est donc pas uniquement une acquisition de chiffre d’affaires, mais un axe stratégique de développement, dont nous entendons faire profiter nos enseignes suisses, dans une vision à long terme. »
Didier Maus, président du groupe familial, ajoute pour sa part que « le Groupe Maus Frères a une stratégie claire. Il entend encore renforcer son leadership dans ses activités de distribution de détail en Suisse et concentre ses efforts et investissements dans les domaines où il est déjà l’un des leaders du marché, à savoir les chaînes Manor, Jumbo, Fly et Athleticum. Mais, en parallèle, nous entendons aussi poursuivre notre développement international et, après avoir relancé les marques Lacoste et Aigle, étoffer encore notre portefeuille de marques réputées, comme nous l’avons fait en prenant le contrôle de Gant, en 2008. »
eboutic.ch, qui a ouvert récemment un shop sur Facebook, déclare avoir acueilli plus de 10 millions de visiteurs en 2010 et avoir doublé son traffic par rapport à l’année précédente.
De son côté, le Groupe Maus annonce un chiffre d’affaires global 2010 de près de CHF 5,3 milliards réalisé avec le concours de quelque 22’000 personnes, dont 13’000 employées en Suisse.
Comme on pouvait s’y attendre, le montant de la transaction n’a pas été divulgué.
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Paru le 5 Juillet dans Market
Lancée en 2007, la société eboutic.ch s’est rapidement imposée en leader suisse des ventes privées sur Internet, affichant une croissance organique annuelle supérieure à 100%. Employant cinquante personnes et visant un chiffre d’affaires de CHF 35 millions pour 2011, eboutic.ch compte plus de 800'000 membres qui, en 2010, se sont vus proposer des produits de quelque 300 marques, dont ses principaux partenaires : Converse, Puma, Levis, Philips, Alessi et autres.
L’an dernier, le site eboutic.ch a été visité plus de dix millions de fois (hausse de 200% par rapport à 2009) et les internautes ont consulté quelque 90 millions de pages. Ces chiffres sont en constante augmentation, grâce à une étroite collaboration avec les marques de domaines toujours plus variés : mode et accessoires, cosmétiques, électronique et high-tech, jouets et puériculture, sports, ameublement et voyages.
Cette réussite n’est pas une surprise, car les deux fondateurs d’eboutic.ch, Arthur Dauchez et Laure de Gennes, avaient toute l’expérience et les talents nécessaires. Entrepreneur dans l’âme, spécialiste des nouvelles technologies, Arthur Dauchez avait déjà connu le succès avec VisioWave SA, en 1998. Alors que Laure de Gennes avait été directrice commerciale dans les télécoms, chez Orange et SFR notamment.
Eboutic.ch cherchant à étendre ses activités, ses deux fondateurs d’eboutic.ch ont recherché un nouveau partenaire. Assez rapidement, ils ont trouvé un terrain d’entente avec le Groupe Maus Frères. « Nous avons de fortes affinités avec ses dirigeants, avec qui, même si la taille de nos deux entreprises n’est pas comparable, nous partageons nombre de valeurs. Dans un climat de grande confiance réciproque, nous sommes très facilement tombés d’accord » souligne Laure de Gennes.
Le Groupe Maus Frères prend ainsi une participation de 70% dans eboutic.ch, alors que les deux fondateurs conservent 30% du capital et, surtout, leur autonomie de gestion. Jean-Bernard Rondeau, secrétaire général de Maus Frères, Groupe qui a réalisé un chiffre d'affaires global 2010 de près de CHF 5,3 milliards et emploie quelque 22'000 personnes, dont 13'000 en Suisse, ne s’en cache pas : « En vérité, nous n’achetons pas eboutic.ch, mais nous nous assurons le savoir-faire confirmé d’un pur "player" de la vente sur Internet. Notre prise de participation chez eboutic n’est donc pas uniquement une acquisition de chiffre d’affaires, mais un axe stratégique de développement, dont nous entendons faire profiter nos enseignes suisses, dans une vision à long terme. »
Pour sa part, Didier Maus, président du groupe familial, souligne : « le Groupe Maus Frères a une stratégie claire. Il entend encore renforcer son leadership dans ses activités de distribution de détail en Suisse et concentre ses efforts et investissements dans les domaines où il est déjà l’un des leaders du marché, à savoir les chaînes Manor, Jumbo, Fly et Athleticum. Mais, en parallèle, nous entendons aussi poursuivre notre développement international et, après avoir relancé les marques Lacoste et Aigle, étoffer encore notre portefeuille de marques réputées, comme nous l’avons fait en prenant le contrôle de Gant, en 2008. »
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Paru le 5 Juillet dans Romandie
Genève (awp) - Le groupe Maus Frères acquiert 70% du magasin en ligne Eboutic.ch. Ce site de ventes privées propose des articles de marque à petits prix. Pour 2011, il vise un chiffre d'affaires de 35 mio CHF, indique un communiqué publié mardi.
Les deux fondateurs d'Eboutic.ch, Arthur Dauchez et Laure de Gennes, conserveraient 30% du capital, dans le but notamment de garantir l'indépendance de la direction.
Eboutic.ch a ouvert en 2007 et emploie actuellement quelque 50 collaborateurs. Le site compte plus de 800'000 membres et propose 300 produits à l'achat, de marques aussi diverses que Converse, Puma, Levis ou Alessi. D'après le communiqué, le site a été visité plus de 10 millions de fois en 2010.
lp/rt/cha/fah
(Source: AWP)
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Paru le 20 Juin dans 24heures
Alessi, Guess, Reebok ainsi que de nombreuses autres marques, dont les produits sont proposés en ligne pendant une période limitée avec un rabais oscillant entre 30 et 80%. Ce concept a été créé il y a quatre ans, quand Arthur Dauchez fondait eboutic.ch avec un associé. Aujourd'hui, la société emploie 40 personnes à Lausanne et compte 800000 membres inscrits. Elle en dénombrait 350000 début 2010, et a livré 150000 colis au cours de l'année passée. "Nous avons plus que doublé notre chiffre d'affaires chaque année", précise Arthur Dauchez.
A l'étroit dans ses locaux de 800m2 à Lausanne, eboutic.ch loue désormais 2000 m2 à Monthey et prévoit d'acheter à terme 6000 m2 pour construire sa propre halle. Une dizaine de collaborateurs vont être engagés dans les prochains jours. "A la fin de l'année, nous prévoyons d'employer 50 personnes, uniquement pour la logistique", indique encore Arthur Dauchez.
Cette expansion doit répondre à la forte croissance de la société. Le site de Monthey sera déstiné à la préparation des commandes (récéption, contrôle qualité et distribution). Jusqu'à présent, eboutic.ch déléguait la partie logistique à un prestataire externe.
La quarantaine d'employés de la partie administrative continueront à travailler au siège lausannois de la PME. Pour l'heure, aucune expansion à l'international n'est prévue, indique encore son fondateur. Le choix de l'emplacement, enfin, résulte de plusieurs facteurs. "Nous nous sommes trouvés face à une promotion économique très proactive et réactive, et nous avons considéré que la création à moyen terme d'une plateforme multimodale serait intéressant, dans le cas où nous nous tournerions vers le ferroutage", relève Arthur Dauchez.
Outre le site internet, eboutic.ch exploite également le potentiel des réseaux sociaux. Présente sur Twitter, la PME s'est également rendue visible sur Facebook, il y a un peu plus d'un mois. Avec un premier bilan plutôt positif. "Facebook permet à nos clients d'avoir un premier aperçu de notre boutique."
Katarzyna Gornik
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Paru le 16 Juin dans Le regional
"C'est une becquée qui nous tombe du ciel". Le président de Monthey, Fernand Mariétan, est aux anges. Dans l'une des halles de l'ancien site Giovanola, il présente un locataire inattendu il y a encore deux mois: le site eboutic.ch, leader suisse de la vente privée en ligne. L'entreprise, à l'étroit dans ses locaux lausannois, va s'installer provisoirement dans une halle de 2'000 m2. Une soixantaine d'emplois devraient être créés d'ici à la fin de l'année. "Le dossier a été ficelé en 5 semaines", raconte fièrement le président. Les montants comme le loyer n'ont pas été communiqués.
Arthur Dauchez, le CEO (Chef Executive Officer) du site internet est d'aiileurs très frileux sur ce genre de communications. Comme sur son chiffre d'affaires. "Celui-ci double chaque année depuis notre création, il y a 4 ans", indique-t-il. Développement: eboutic.ch a d'ores et déjà prévu de s'installer aux Ilettes dans les deux ans, sur le site de 6000 m2 auparavant promis à Schollglas. Ceci portera à 100 le nombre d'emplois de l'entreprise sur la commune. L'ORP (office régional de placement) de la ville a été conacté et devrait faire office de relais pour l'engagement des opérateurs et des chefs d'équipes sur place. Les locaux serviront au stockage et à l'expédition d'une grande partie des 300'000 colis quotidiens qu'expédie l'entreprise.
Celle-ci n'admet pas encore vouloir déplacer de manière définitive son siège lausannois à Monthey, même si elle profiterait de substantiels avantages fiscaux.
Par Joël Espi
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Paru le 7 Juin dans 24h
C'est le nombre d'employés du site eboutic.ch qui travailleront d'ici à la fin de 2011 dans les anciennes halles Giovanola, à l'entrée nord de Monthey. Cette jeune société active dans la vente en ligne d'articles destockés, est à l'étroit dans ses locaux lausannois.
Elle loue désormais 2000m2 de la friche industrielle montheysanne. A terme, elle prévoit de s'implanter définitivement dans la cité chablaisienne en acquérant un terrain de 6000 m2 dans la zone industrielle des Ilette.
Par P. M.
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Paru le 7 Juin dans Nouvelliste
Quelques mois après l'échec de la venue de Schollglas - l'entreprise allemande avait finalement choisi de s'implanter à Steg - la promotion économique de Monthey retrouve le sourire. Elle annonce la création de soixante emplois sur son site de Gessimo. Leader de la vente en ligne dans notre pays, la société eboutic.ch s'installe en effet dans le Chablais.
"C'est la becquée qui nous tombe du ciel", résume, ravi, le président de la ville, Fernand Mariétan. "En moins de cinq semaines, nous avons réussi à ficeler le dossier. De plus, le ration m2 utilisé/nombre d'emplois créés est excellent." "A Lausanne, nous possédons une surface de 800 m2, précise Arthur Dauchez, le fondateur sont l'unique point de vente se trouve sur la toile. "D'où notre volonté de louer de plus grands locaux, au minimum 2000 m2. Nous cherchons également un positionement stratégique avec un accès pour les poids lourds proche de l'autoroute." Deux conditions remplies par l'ex-site de Giovanola.
"Dès le mois de juillet, dix personnes travailleront à Monthey", poursuit-il. "Afin d'y parvenir, nous allons lancer des campagnes de recrutement via la presse et d'ORP. Nous cherchons prioritairement des chefs d'équipes et des opérateurs. Nous tablons sur l'engagement de 60 collaborateurs pour la fin de l'année." Deux employés ont déjà commencé à travailler dans le Chablais, hier matin. Volonté d'expansion: Par ailleurs, l'entreprise lausannoise ne cache pas une claire volonté d'expansion. Elle a ainsi d'ores et déjà pris pris langue avec la commune de Monthey afin de bénéficer d'une surface de 6000m2 d'ici à 24 à 30 mois. Cette parcelle se situerait aux Ilettes. une mise à l'enquête devrait avoir lieu en 2014. "A moyen terme, nous devrions atteindre la barre des cents collaborateurs", estime Arthur Dauchez. "En ce sens, nous allons prochainement signer une convention qui contiendra un droit d'emption en faveur de la commune", précise pour sa part le président de ville de Monthey, soucieux d'assurer ses arrières, au cas où... Enorme base de données: "Cet été, notre entreprise va fêter ses quatre ans", raconte l'administrateur de la société. "Depuis 2007, nous avons, chaque année, doublé notre chiffre d'affaires (ndlr: que le patron refuse de divulguer).
A la fin 2011, 1,2 million de personnes devraient figurer dans notre base de données. Quotidiennement, nous proposons via l'internet cinq ou six articles de marque issus d'horizons divers (vêtements, vins, skis, etc.). Ceux-ci apparaissent durant un laps de temps limité (4-5 jours) et sont uniquement destinés aux personnes faisant partie de notre base de données. Pour les produits neufs, nos prix sont 30 à 80% inférieurs à ceux du marché (prix publics). Au total, nous devrions acheminer cette année quelque 300 000 colis, dont la majorité sera déjà préparée à Monthey." Côté fiscal, des discussions seront menées ces prochaines semaines avec la ville et l'Etat du Valais. A noter enfin que la commune envisage le rachat à deux privés d'une surface de 13 000 m2 située à proximité du quartier de Clos-Donroux.
Par Fabrice Zwahlen
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Paru le 7 Juin dans Agefi
Le groupe genevois acquiert 70% d’eboutic.ch. Les fondateurs du site conservent ainsi leur autonomie de gestion.
Le secteur du commerce sur internet continue de susciter l’intérêt des grandes entreprises. Le groupe genevois Maus Frères prend une participation de 70% au sein de la société de ventes privées en ligne eboutic.ch pour un prix non communiqué.
Les créateurs de ce site internet, Arthur Dauchez et Laure de Gennes, cherchaient un partenaire en vue d’étendre leurs activités, selon un communiqué publié hier par les deux entreprises. Ils conservent 30% du capital «et, surtout, leur autonomie de gestion».
Créée en 2007, eboutic.ch emploie une cinquantaine de personnes. La société dit viser un chiffre d’affaires de 35 millions de francs en 2011, mais ne précise pas le montant atteint en 2010. Elle a jusqu’à présent proposé à ses membres des produits d’environ 300 marques. Quant à Maus Frères, il emploie 22.000 personnes dans le monde dont 13.000 en Suisse. Son chiffre d’affaires global s’est inscrit à 5,3 milliards l’an passé.
Ces dernières semaines, divers mouvements dans la branche ont montré l’appétit des grands groupes en la matière. Le groupe de presse zurichois Ringier a annoncé s’emparer de 60% du portail d’achats groupés DeinDeal.ch. Son concurrent Tamedia va de son côté lancer la plateforme d’achats scoup.ch en août, en collaboration avec le portail de mode en ligne FashionFriends. – (ats)
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Paru le 1 Mai dans Cominmag
Pas de coupon ou de rabais sur le premier site de ventes privées de Suisse, ici on vous propose des fins de séries de grandes marques de l'habillement et de l'ameublement et, depuis quelques mois, également de bons plans touristiques.
Anticipation, réactivité et créativité, la vie des e-commerçants n'est pas de tout repos. Arthur Dauchez et Laure de Gennes, cofondateurs, en savent quelque chose, eux qui ont créé, en 2007, eboutic.ch. Rien ne les prédestinait à se transformer en acheteurs professionnels; or c'est leur intérêt pour le web et les nouvelles technologies qui est à l'origine de cette aventure. Du cryptage de vidéo (VisioWawe) pour Arthur Dauchez et du mobile (Orange et SFR) pour Laure de Gennes, ces deux associés ont eu le temps de suivre le développement du e-commerce et surtout de définir les niches les plus porteuses.
Inspirés par le modèle du site français vente-privees.com "qui a éduqué tout le marché", ils démarrent avec la distribution en ligne de Switcher. Une expérience concluante qui va pousser d'autres marques suisses ou distribuant en Suisse à collaborer avec leur plateforme. Après quatre années d'existence, eboutic.ch peut compter sur 250 marques provenant de domaines aussi variés que la mode la cosmétique, les équipements pour la maison, les jouets, les articles pour la maison, les jouets, les articles de sports et de loisir, le high-tech et la gastronomie. "Depuis cette année, complète la cofondatrice, nous prospectons également le secteur des voyages. La diversité des propositions est une des clés de notre succès. Nous avons aussi une fonction de prescripteur qui plaît à note clientèle."
Comment ça marche?
Pour l'usager, le principe est simple. Il suffit de s'enregistrer sur le site, la base de donnée compte déjà 1,2 million d'adresses - pour recevoir chaque matin un push indiquant les ventes du jour. Ces propositions, limitées dans le temps (5 jours maximum), mettent en avant des biens ou des prestations avec des réductions allant de 20 à 80%. "Il ne s'agit pas de rabais à la Groupon, insiste Laure de Gennes. Notre site fonctionne comme un outlet en ligne. Les marques choisissent des produits qui proviennent de leurs dernières collections. Le but n'est pas de casser les prix, mais de redonner une nouvelle valeur aux stocks au travers d'une vente privée en ligne. Une opportunité pour les marques qui préservent ainsi leur image et la valeurs des bien proposés à la vente offline."
Une fois la comande passée, il faut attendre 15 jours pour être livré. "nous n'avons pas de stock, les marques ne nous livrent qu'à la fin de la vente et nous emballons et envoyons depuis notre plateforme logistique, située au nord de Lausanne." Ce délai est-il un problème pour les clients? "Au départ, cela l'a été. Le web véhicule toujours l'image de rapidité et de gratuité. Or, aucun site ne livre le jour même et malgré les rabais ou autres promotion, il faut bien payer ce que l'on achète. D'où l'importance de l'éducation de nos clients. Au fil du temps, ils ont compris que s'ils viennent sur notre site pour le rapport qualité-prix, ils peuvent bien attendre quelques jours pour être livrés."
Quels prix pour quels profils?
Ne travaillant que sur le territoire suisse, eboutic.ch compte un public alémanique et romand. Des différences? "Sur nos 800'000 clients, 65% sont des femmes, 45% sont francophones et 55% germanophones. En analysant leurs achats (le panier moyen se situe à CHF 120.-), on constate que nos clientes ont plus de points communs que de différences. En effet, elles sont toutes à la recherche de produits de marques, de bons prix et de surprises." De quoi mettre au défi l'équipe de 37 personnes qui s'attelle tous les jours au chemin de Renou 2 à Lausanne.
Car à l'instar du web en permanente évolution, cette plateforme doit rester innovante tout en développant un social CRM. "Connaître ses clients, c'est bien, relève la directrice, mais il faut également les fidéliser. Les outils sociaux nous facilitent cette tâche, mais nous oblige également à entrer en relation d'une manière différente. Proposer des produits ne suffit pas, il faut les incarner, donner envie et aider nos clients notamment au travers du SAV." Après l'achat, la logistique et le marketing, voici le moment de la communication entre le site et ses clients. "Certes notre objectif reste toujours la vente, mais aujourd'hui on doit pouvoir parler de communauté et non de base de données. Le processus reste et restera dynamique, d'où son intérêt."
Victoria Marchand
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Paru le 10 Mars dans Agefi
La priorité du leader des ventes en ligne en Suisse est aux clients et aux partenaires.
Créée en 2007 à Lausanne, eboutic.ch est la première société de ventes privées en ligne de Suisse. Le concept de la vente privée en ligne est de proposer aux membres des ventes de produits de grandes marques à des prix décotés (de 20% à 80%). Les ventes durent peu de temps – cinq jours au plus – et les stocks sont limités mais le choix est considérable avec plus de vingt ventes simultanées, allant du prêt-à-porter aux accessoires de mode, de l’équipement pour la maison aux cosmétiques, des articles de sport aux jouets et du hight-tech à la gastronomie. La société, créée par Arthur Dauchez et Laure de Gennes, propose 250 marques prestigieuses et organise 1'500 ventes par an. Elle fait aujourd’hui partie des cent sociétés internet qui comptent en Suisse.
Le site, conçu depuis le départ pour s’adresser tant au public romand qu’alémanique, vise une clientèle urbaine, professionnellement active, dotée d’un pouvoir d’achat confortable et sensible aux marques. Comptant 800'000 membres dont 65% de femmes, le site s’est développé d’abord en Suisse romande et comptait encore 50% de membres francophones l’année dernière. Aujourd’hui, avec 55% de germanophones, il commence à mieux correspondre à l’équilibre linguistique et culturel du pays. Le déséquilibre originel est venu d’une meilleure sensibilisation du public de langue française au concept, développé en France depuis 2000 par ventesprivees.com dont les ventes devraient atteindre cette année un milliard d’euros. L’inscription au site est gratuite et sans obligation d’achat. La plupart des membres le découvrent par parrainage ou par le bouche à oreille virtuel des réseaux sociaux – Facebook et Twitter – où la société propose des informations bilingues, des vidéos et même des sondages. Les membres s’y expriment en toute liberté et les commentaires même négatifs restent affichés au vu et su de tous.
Les chiffres sont frappants, 800'000 membres, une des plus grosses bases de Suisse, 10 millions de visites en 2010 – soit deux fois plus de trafic que laredoute.ch – et 1'500 ventes annuelles. Les résultats de la PME qui n’emploie que 50 personnes sont redevables d’une politique orientée sur la satisfaction des membres et des partenaires.
Tout d’abord, la société n’offre que des produits neufs, sous garantie d’origine, et contrôle toute la chaine de distribution. Achat, entreposage, livraison, gestion des retours, chaque étape est minutieusement assujettie à un contrôle de qualité rigoureux. Les livraisons, assurées majoritairement par La Poste, font l’objet d’une procédure de suivi et de vérification. Elles sont effectuées en moins de quinze jours – délai encore inférieur si le produit vient de Suisse – et les remboursements de marchandise retournée sont réglés dans la semaine. eboutic.ch maitrise le contenu du site avec charte graphique stricte qui assure qualité et cohérence. Les photos sont soit prises par le studio de la société et retravaillées par son équipe pour se conformer aux normes mises en place.
eboutic.ch est attentive à l’écoute des clients auxquels une cellule multilingues – français, allemand, anglais, espagnol et portugais - de cinq personnes est dédiée. De plus, elle respecte les données de ses membres et n’autorise pas des tiers à les contacter.
Les partenaires sont démarchés par trois acheteurs, mais le succès du site amène aujourd’hui 20% de demandes spontanées, souvent des marques étrangères qui viennent tester le marché suisse. eboutic.ch organise aussi des promotions de jeunes designers suisses – mode et déco - offrant à leurs créations une visibilité beaucoup plus vaste que celle à laquelle ils accèdent d’ordinaire. Elle assure les ventes privées du magazine Femina. Ce titre et son pendant alémanique Annabelle poussent un produit ebouti.ch chaque semaine dans leurs colonnes.
Le résultat ? 60% des clients reviennent acheter – avec un panier d’achat de 120 francs en moyenne – et 100% des partenaires lui sont fidèles avec deux à quatre ventes par an.
UN RECORD EN TROIS ANS D’EXISTENCE : 800'000 MEMBRES, 10 MILLIONS DE VISITES EN 2010 ET 1'500 VENTES PAR AN.
Article écrit par Nicolette de Jongaire
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Paru le 18 Janvier dans Migros-magazine
Dénicher le meilleur produit au meilleur prix - sur la Toile ou dans les magasins - est le rêve de nombreux consommateurs. Mais quelles sont les limites de cette chasse aux bons plans ?
Janvier, c'est la saison traditionnelle des soldes. Sur des affiches ou dans les vitrines, les magasins vantent des offres à ne pas manquer. Les consommateurs recherchent la meilleure affaire, jubilent en la trouvant, délient les cordons de leur bourse ou tapent fébrilement les codes de leurs cartes bancaires.
Pourtant, pas besoin d'attendre les périodes habituelles de rabais pour acheter des articles à bon prix : il existe des magasins d'usine dits "outlets" qui offrent des produits à moindre coût (même la Migros s'y est mise à Sion et Romanel-sur-Lausanne), les plus connus étant sans doute ceux d'Aubonne et de Villeneuve, dans le canton de Vaud.
Les bons prix se trouvent aussi sur le Net
Mais il y a aussi les bons plans que l’on peut dénicher sur la Toile: des sites de ventes privées parmi lesquels eboutic.ch, mystore.ch ou ceux de ventes aux enchères ebay.ch ou encore ricardo.ch. Dans le domaine des transports, on cherche le vol le moins cher en réservant tôt sur easyjet.com ou en cherchant un billet de train dégriffé sur le site cff.ch. Faire du sport (easy-ski.ch) ou regarder une pièce de théâtre (beausobre.ch avec ses actions last minute) à prix cassés, c’est possible aussi, à condi- tion d’avoir de la patience et de la chance. Conjuguer emplettes et rabais, cela s’appelle «smart shopping» et on ne parle plus de radi- nerie, mais d’«achats malins».
Mais jusqu'où ira cette course aux bonnes affaires? Vu l’abondance des prix cassés, le client ne se ferait-il pas plumer en achetant sans rabais?
«Grâce à internet, les consommateurs ont accès à des offres dont ils n’avaient pas connaissance auparavant», observe David Boss- hart, CEO de l’Institut Gottlieb Dutt- weiler (GDI) à Rüschlikon (ZH), spécialisé dans la recherche de thèmes socio-économiques et la découverte de tendances. Revers de la médaille de cette abondance de super offres: «Plus les consommateurs sont confrontés à des prix qui baissent, plus leur confiance envers les vendeurs diminue, explique le directeur du GDI. Car dans leur conception, cela signifie que la qualité du produit en souffre ou qu’on leur a trop fait payer dans le passé.»
Ce que le consommateur doit débourser est bien sûr un point important dans l’acte de consommation, mais ce n’est pas le seul critère. «Nous constatons une réorientation vers des valeurs autres que l’argent. Notre étude «Consumer value monitor» a démontré une préférence pour des articles alimentaires produits de manière responsable, soucieuse de l’environnement et des hommes.»
Des réactions subjectives
Comme le constate Emmanuel Combe (lire l’entretien ci-contre), l’acheteur est davantage enclin a rogner sur le prix de certaines marchandises. «Le consommateur fait souvent preuve d’un comportement schizophrénique, ajoute David Bosshart. Toute augmentation de prix pour un litre de lait de 5 centimes provoque des réactions, bien que nous ne dépensions même pas les 10% de notre argent pour l’alimentation. Par contre, qu’un gadget électronique coûte 100 francs de plus ne semble pas décisif pour un certain nombre de clients. Il ne faut jamais oublier que dans tout achat il y a un côté irrationnel très fort.»
Mettre la main au porte-monnaie n’est donc pas un acte si anodin qu’il n’y paraît. Deux personnalités romandes lèvent le voile sur leur manière de dépenser.
De Laurence Caille
Sandrine Viglino: «Instinctivement, on cherche toujours la meilleure affaire»
Actuellement en tournée avec Yann Lambiel dans «Aux suivants», Sandrine Viglino repartira ensuite sur le routes de Suisse romande avec «L’air de rien...»
Dans son one woman show, l’artiste valaisanne se présente comme «née catholique, Valaisanne, Migros». Lorsqu’il s’agit de faire les courses, elle est souvent pressée. «Je passe ma vie dans ma voiture. J’achète les produits de première nécessité au petit magasin de mon village. Ce ne sont pas forcément de bonnes affaires, mais j’y trouve tout. Je fréquente volontiers les petits commerces: boulangerie, boucherie. C’est peut-être un luxe: je vis seule et sans enfants et peut privilégier la qualité.» Pareil pour les articles non alimentaires: dans la mesure du possible, elle achète à Martigny. «En fin de compte, avec le service après-vente, on s’y retrouve. Je préfère acheter mes instruments dans un magasin de Martigny qui m’a sauvée une fois plutôt que de passer des heures à comparer les prix sur
internet. Je suis un peu flemme...» Devant un énorme panneau solde, «j’essaie de me raisonner, mais instinctivement, on cherche toujours la meilleure affaire. Reste que même aux soldes, j’ai l’impression de me faire rouler. Les revendeurs ont des marges pas possibles. Mais c’est un état d’esprit. Je préfère acheter une bonne paire de chaussures plutôt que dénicher la bonne affaire. Sans compter que je n’ai pas le temps de courir les soldes et que, bien souvent, il n’y a pas ma taille.»
Pour un appareil photo, par exemple, elle va comparer le prix, «parce que je n’en ai pas besoin dans l’immédiat». Pour les affaires sur la Toile, elle laisse faire ses cousines qu’elle charge de revendre des choses sur Ebay ou Ricardo.
Antonio Hodgers: «J’ai souvent l’angoisse d’avoir fait un mauvais achat»
Conseiller national genevois récemment élu à la présidence du groupe parlementaire des Verts, Antonio Hodgers n’aime pas trop faire du shopping. Ses achats, il les fait au magasin le plus proche et «par internet pour les grandes commissions. Je n’achète que ce dont j’ai besoin en fonction des besoins de mon ménage.» Ce qui lui importe: la qualité et l’origine du produit. Les très gros rabais ne suffisent pas à le faire craquer pour un article. «Je me demande si j’ai vraiment besoin de cet article. J’évite d’acheter une chose pour l’unique raison qu’elle n’est pas chère.»
S’il n’a pas la fièvre des soldes, il va tout de même attendre le bon moment pour acheter. Mais il ne recherche pas les bonnes affaires. «Ça prend trop de temps.» D’autant que, de retour à la maison, «j’ai souvent l’angoisse d’avoir fait un mauvais achat». Quant au prix, «si l’article est de qualité, produit dans des conditions sociales et environne- mentales décentes, oui je trouve que le prix est juste».
RÉSULTATS DU SONDAGE EN LIGNE
Les bonnes affaires :
6% je craque pour tout et pour rien
22% ne sont jamais des achats malins
47% j’achète seulement les articles repérés depuis longtemps
25% c’est génial!
977 personnes ont donné leur avis sur notre site internet du 27 décembre 2010 au 6 janvier 2011.
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