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Paru le 16 Novembre dans Inno-swiss.com
Arthur Dauchez est le fondateur et CEO de eboutic.ch le premier réseau d’e-commerce en Suisse. Aujourd’hui, La société emploie plus de 60 collaborateurs et est leader sur la marché des ventes privées en Suisse. Arthur en est à sa 3ème aventure entrepreunariale et dit avoir attrapé le virus.
Temitope Ola est le fondateur et CEO de Koemei. Il compte également d’autres expériences entrepreneuriales. Dans le passé, il a dirigé l'équipe qui a construit deux banques de micronance en Afrique de l'Ouest, en s’association avec la Banque mondiale. Il était également Directeur et fondateur de CareOn, une start-up dans le domaine de l’e-santé à Genève-Suisse. Il a aussi été responsable de projet nances pour l'Europe de Silicon Graphics (SGI) et consultant en gestion chez Intentia (désormais Lawson).
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Paru le 10 Novembre dans Le temps
Saga : Le genevois Maus Frères rachète le Français Lacoste
Culture familiale et pérennité des affaires guident le groupe depuis toujours
Ils ont mangé le crocodile. Le groupe genevois Maus Frères, 5,3 milliards de francs de chiffre d’affaires et 23'000 employés, est en passe de détenir 93,3% de l’un des fleurons de l’Hexagone: Lacoste. Epilogue d’un feuilleton à rebondissements (lire ci-dessous), l’opération place le groupe suisse sous les feux des projecteurs. Bien malgré lui, tant la holding familiale cultive la discrétion.
Propriété depuis plus d’un siècle des familles Maus et Nordmann – devenues un seul et même clan en 1929, à la faveur du mariage entre Simone Maus et Robert Nordmann, fille et fils des fondateurs –, la société est aujourd’hui en mains de la quatrième génération. Aux commandes, trois cousins: Didier Maus, 56 ans, président du conseil; Thierry Halff, 54 ans, vice-président; et Pierre-André Maus, 47 ans, délégué. Chez les Maus-Nordmann, pas de patron mercenaire. Seuls les membres du clan accèdent aux plus hautes sphères du pouvoir. Et la famille se méfie de la notoriété.
«Quand le magazine Bilan les a classés dans sa liste des 300 familles les plus riches de Suisse [fortune estimée: 2 à 3 milliards de francs], ils étaient catastrophés, se souvient un proche. Leurs enfants vont à l’école publique, ils ne sont pas bling-bling, ils ne veulent pas faire parler d’eux. Chez eux, il n’y a pas de vedette.» Seul Olivier Maus, ex-administrateur du Servette FC, avait défrayé la chronique après la faillite du club.
Didier Maus et ses cousins ne donnent pas d’interview. Le secrétaire général du groupe, Jean-Bernard Rondeau, nouveau président de la Chambre genevoise de commerce et d’industrie, apparaît parfois. Mais, membre de la famille lui aussi (il a épousé la sœur de Didier Maus), il reste aussi muet que possible sur les affaires du clan. «S’agissant d’une entreprise familiale, Maus Frères n’a pas pour habitude de communiquer», s’est contenté de répondre Claude-Olivier Rochat, chargé de la communication du groupe, interrogé sur le rachat de Lacoste.
Pourtant, cette opération à près de 750 millions d’euros délie quelque peu les langues. Didier Maus, d’abord, est décrit comme un patron timide mais brillant. Sportif, il fait de la voile sur le Léman et possède un chalet à Chamonix. Son cousin Thierry Halff serait, lui, un gros collectionneur de montres, de Patek Philippe surtout, à qui il prête parfois des pièces pour des expositions.
Les deux cousins sont entrés au conseil de Maus Frères en 1992. La même année, deux ténors de la troisième génération, Jacques Maus et Gérard Nordmann, décédaient à quelques mois d’intervalle. Selon nos informations, les deux jeunes administrateurs se seraient ainsi rapidement retrouvés aux manettes. Nommé vice-président en 1998, puis président en 2003, Didier Maus apparaît comme l’artisan du développement à l’international.
«C’est Didier Maus qui a le «lead», mais il n’est pas tout seul, précise un proche de la société. C’est une affaire de famille. Un peu comme les associés de la banque Pictet, qui se réunissent tous les jours pour faire circuler l’information, personne ne prend de décision tout seul.» Et de lever un coin du voile sur le fonctionnement du groupe: «Le processus de sélection se fait à l’ancienne. Il faut avoir fait ses preuves pour se retrouver aux commandes. Même après de longues études, il faut passer par tous les échelons quand on entre dans le groupe. Jean-Bernard Rondeau, par exemple, a commencé par faire des assortiments de vitrines à Saint-Gall!» Une exigence qui semble faire la force du groupe. «Grâce à cela, ils ont tous un sens inné du marketing, de ce qui va marcher ou non, poursuit notre interlocuteur. Ils savent très bien quand rentrer ou sortir d’une affaire. C’est pour cela qu’ils ont vendu Citydisc au bon moment, sentant que le marché du CD allait s’écrouler c’est pour cela qu’ils ont ouvert des espaces Apple dans leurs magasins bien avant les Apple Stores, c’est pour cela qu’ils ont lâché les magasins d’ameublement Fly l’an passé, sentant que le mobilier n’était plus la priorité des gens en période de crise. Ils ne font rien qu’ils ne maîtrisent pas parfaitement.»
En Suisse, le groupe possède Manor, Manor Food et Manora, les enseignes de bricolage Jumbo et de sport Athleticum. Il a aussi acquis 70% de la société de ventes en ligne eboutic.ch en 2011. Entre 2000 et 2007, il était partenaire du français Carrefour sur le marché helvétique. A l’international, Maus Frères possède la chaîne française Parashop, les marques Aigle depuis 2003 et Gant depuis 2008, ainsi que Devanlay depuis 1998.
Le développement à l’étranger n’est pourtant pas toujours allé sans accroc. En 1991, c’est la faillite de sa filiale américaine – la chaîne Bergner, achetée en 1938 – qui a obligé le groupe à vendre à François Pinault les parts, 42%, qu’il possédait dans le magasin parisien Printemps.
Après l’achat du groupe de parapharmacie Parashop en 1996, la reprise en 1998 de Devanlay, détenteur de la licence textile et maroquinerie de Lacoste et actionnaire du crocodile à hauteur de 35%, précipite l’expansion de Maus Frères. Une opération qui n’aurait pas pu se faire sans une vieille connaissance de la famille: Guy Latourette, ancien de La Redoute et homme fort de Devanlay. «L’homme des réseaux parisiens, c’est lui», glisse un proche du dossier. Main dans la main, les Maus et Guy Latourette redéfinissent la stratégie de Devanlay, qui se sépare de ses marques de sous-vêtements – Jil, Scandale – pour se concentrer sur Lacoste. Ils repositionnent par la même occasion la gamme Lacoste, l’élargissant aux femmes et aux enfants. «Via Devanlay, les Maus ont donné une vraie impulsion à Lacoste, explique une de leurs relations d’affaires. Le maillage est très serré. Au niveau de la stratégie et du marketing, beaucoup de choses se font en partenariat.» Guy Latourette est entré au conseil de Maus Frères en 2009. Ancien patron de la Banque Cantonale Vaudoise et de HSBC à Genève, Alexandre Zeller l’a rejoint en 2012.
Si médiatique soit-il, le rachat de Lacoste n’a rien d’un coup. Non cotée, la société Maus Frères ne mène pas de raids boursiers, mais pense dans la durée, assurent plusieurs connaisseurs: «Le but n’est jamais de sucer la moelle des entreprises. C’est au contraire de développer les activités. Ils n’ont pas besoins de dégager d’énormes bénéfices pour verser des dividendes aux actionnaires: tout est réinvesti. C’est ce qui leur a permis de tenir quatre générations. En plus, ces opérations, y compris Lacoste, sont autofinancées à 100%. Ça fait toute la différence. Pas besoin de faire entrer des banques dans leurs affaires, ni les nombreux audits qui vont avec. Ça leur permet aussi d’aller vite.»
Didier Maus aujourd’hui, ses aïeux hier, «les Maus se sentent dépositaires d’un patrimoine qu’ils devront transmettre.» C’est peut-être pour cela que Didier Maus a, dit-on, l’habitude de rentrer le soir à la maison pour manger en famille.
Lacoste et Maus Frères, les dessous du rachat
Maus Frères fait une double bonne opération
Sophie Lacoste-Dournel a cédé. Après avoir examiné toutes les possibilités de reprendre les 30,3% que possédait le clan de son père, Michel Lacoste, dans l’entreprise – opération chiffrée à plus de 500 millions de francs –, la présidente de Lacoste et sept membres de sa famille n’ont pu profiter de leur droit de préemption et se résolvent à vendre leurs parts à Maus Frères: 28% du capital. L’opération n’est pas finalisée, mais en rachetant les parts de Sophie Lacoste et celles de son père, le groupe suisse détiendra bientôt 93,3% du capital de Lacoste. Ils en possédaient déjà 35%, via leur filiale Devanlay, détentrice de la licence textile et maroquinerie de Lacoste. «A partir du moment où nous devions vendre, nous sommes contents de céder nos parts à Maus Frères, un partenaire historique», commente Sophie Lacoste. Quelles étaient les alternatives? Quel autre repreneur était sur les rangs? Sophie Lacoste n’en dira pas plus, renvoyant à l’entretien donné jeudi au Temps (LT du 08.11.2012).
En rachetant Lacoste, son «partenaire historique» fait, selon nos informations, une double belle opération. D’abord, le groupe pérennise l’activité de Devanlay, une société étroitement liée au développement de Lacoste depuis quatorze ans (lire ci-dessus). Même si la licence était déjà bien verrouillée, la marque et son fabricant textile sont désormais sous le même giron. Ensuite, une part substantielle de l’univers Lacoste échappait encore aux Maus. Si 65% du chiffre d’affaires de Lacoste – dont les ventes en 2012 devraient atteindre 1,8 milliard d’euros – sont issus du textile et de la maroquinerie, le solde provient des royalties sur les produits sous licence: parfums (Procter&Gamble), chaussures (Pentland), lunettes (Marchon). Autant de royalties qui seront désormais encaissées par Maus Frères.
Deux logiques
Au-delà de la perspective d’encaisser des royalties, la stratégie de Maus obéit aussi, selon un proche de la société, à une autre logique: «Maus Frères a énormément développé Devanlay et investi dans les magasins Lacoste. Or, ces investissements profitaient automatiquement à la marque Lacoste et leur échappaient en partie. Ils se sont donc lancés dès qu’ils en ont eu l’opportunité.»
De Alexis Favre
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Paru le 8 Novembre dans L'agefi
Maus Rrères. Le groupe genevois détient 93% grâce au désengagement de Sophie Lacoste-Dournel. Un dizaine de jours après celui de son père.
Le groupe français de prêt-à-porter Lacoste passe en mains suisses. Les actionnaires familiaux du célèbre crocodile, emmenés par Sophie Lacoste-Dournel, vendent leur participation au groupe genevois Maus Frères. Celui-ci détiendra 93,3% de son capital.
Après avoir repris le 26 octobre les parts de Michel Lacoste, père de Sophie, le groupe Maus avait indiqué qu’il proposait jusqu’au 12 novembre les mêmes conditions aux autres actionnaires familiaux.
Sophie Lacoste Dournel a annoncé hier dans un communiqué qu’elle allait céder, avec les actionnaires qu’elle représente, 28% du capital de l’entreprise familiale à Maus Frères.
«Après l’étude de différentes pistes», Sophie Lacoste-Dournel, présidente du conseil d’administration, et les actionnaires familiaux qu’elle représente ont justifié leur décision par le fait que «toute action consistant à opposer durablement deux groupes d’actionnaires nuirait aux intérêts de l’entreprise et de ses salariés».
«C’est avec une grande tristesse que nous envisageons de céder notre participation dans l’entreprise que mon grand-père avait créée», a déclaré Sophie Lacoste Dournel. Son père, l’ex-président Michel Lacoste, avait annoncé fin octobre qu’il vendait avec d’autres actionnaires 30,3% à Maus Frères, déjà actionnaire à hauteur de 35%. Maus, qui était présent au capital à travers sa filiale Devanlay, contrôlera donc à terme 93,3% du capital de la marque au crocodile.
La transaction se fera «dans les mêmes conditions» que celles présentées par le groupe Maus Frères lorsque ce dernier a annoncé l’acquisition de la part de Michel Lacoste. Le prix de la transaction valorisait Lacoste entre 1 milliard et 1,5 milliard d’euros (1,2 à 1,8 milliard de francs). Sur ces bases, la part de Sophie Lacoste Dournel et de ses partenaires vaut entre 280 et 350 millions d’euros.
Le père est en conflit avec sa fille Sophie, qu’il ne souhaitait pas voir à la tête du groupe de prêt-à-porter, selon l’AFP. Pour Michel Lacoste, Maus, en embuscade depuis des années, était à l’origine des divisions familiales.
Dans un entretien avec le quotidien français Le Monde, il avait ainsi reproché au Suisse d’avoir «convaincu la moitié de sa famille de faire alliance avec lui pour prendre le contrôle» de la marque. Contacté par l’ats, le groupe Maus n’a pas souhaité faire de commentaires.
Fondée en 1933 par le champion de tennis français René Lacoste, la société a réalisé en 2011 un chiffre d’affaires de 1,6 milliard d’euros (1,9 milliard de francs) en ventes aux détaillants.
Le groupe Maus Frères a réalisé de son côté en 2011 un chiffre d’affaires de 5,3 milliards de francs et emploie 22.000 personnes, dont 13.000 en Suisse. Fondé à Genève en 1902, il est aux mains des familles fondatrices Maus et Nordmann.
La diversification entre cessions et acquisitions
Actif depuis quatre générations, le groupe familial Maus Frères, basé à Genève, s’est diversifié au fil des années. Il possède une dizaine de marques: Manor, Manor Food, Manora, Jumbo, Athleticum, Accarda, Parashop, Devanlay, Lacoste, Aigle, Gant, eboutic.ch.
La principale activité, le commerce de détail, a dégagé un chiffre d’affaires en baisse de 4,5% en 2011 à 3,19 milliards de francs.
Les 65 magasins de la chaîne Manor ont généré un chiffre d’affaires de 2,87 milliards de francs. Les chaînes d’articles de sport Athleticum et d’ameublement Fly ont tiré l’an dernier les résultats vers le bas.
Les 25 points de vente d’Athleticum ont engendré un chiffre d’affaires de 202 millions de francs, soit une régression de 10,6% par rapport à 2010. La chaîne Fly a inscrit également un chiffre d’affaires inférieur de 7,5% à 118 millions de francs en 2011.
Le 15 mars dernier, le groupe s’est séparé de sa franchise de magasins d’ameublement et de décoration Fly, détenue depuis 14 ans, reprise par la maison mère Fly France. Le groupe a vendu Carrefour Suisse en 2007, dont les hypermarchés ont été repris par Coop. Il s’était débarrassé de City Disc, Electroplus, Jeans & Co en 2001.
Parallèlement à ces cessions, le groupe a fait de nombreuses acquisitions. En juillet 2011, l’entreprise familiale a racheté 70% de la société de ventes privées en ligne eboutic.ch, créée en 2007.
La marque de vêtements suédoise Gant a été acquise en 2008, Accarda gestionnaire de cartes de crédit en 2007, la marque française de vêtements et accessoires de loisirs Aigle en 2003, Devanlay en 1998, la chaîne de parapharmacie Parashop en 1996 et le premier magasin Athleticum avait été ouvert en Suisse en 1995. En France, Maus avait aussi pris une participation dans le groupe Printemps en 1972, avant de retirer ses investissements en 1991. – (ats)
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Paru le 8 Novembre dans Le courrier
Le groupe français de prêt-à-porter Lacoste passe en mains helvétiques. Les actionnaires familiaux du célèbre crocodile, emmenés par Sophie Lacoste-Dournel, vendent leur participation au groupe genevois Maus Frères. Celui-ci détiendra 93,3% de son capital.
Après avoir repris le 26 octobre les parts de Michel Lacoste, père de Sophie, le groupe Maus avait indiqué qu'il proposait jusqu'au 12 novembre les mêmes conditions aux autres actionnaires familiaux. Sophie Lacoste Dournel a annoncé hier dans un communiqué qu'elle allait céder, avec les actionnaires qu'elle représente, 28% du capital de l'entreprise familiale à Maus Frères.
Son père, l'ex-président Michel Lacoste, avait annoncé fin octobre qu'il vendait avec d'autres actionnaires 30,3% à Maus Frères, déjà actionnaire à hauteur de 35%. Maus, qui était présent au capital à travers sa filiale Devanlay, contrôlera donc à terme 93,3% du capital de la marque au crocodile.
Actif depuis quatre générations, le groupe familial Maus Frères, basé à Genève, s'est diversifié au fil des années. Il possède une dizaine de marques : Manor, Manor Food, Manora, Jumbo, Athleticum, Accarda, Parashop, Devanlay, Lacoste, Aigle, Gant, eboutic.ch. Fondé à Genève en 1902, il est aux mains des familles fondatrices Maus et Nordmann.
(ATS)
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Paru le 8 Novembre dans La liberté
Le groupe français de prêt-à-porter Lacoste passe complètement sous contrôle du genevois Maus Frères. déchirée, la famille Lacoste a vendu.
Le groupe français de prêt-à-porter Lacoste pase en mains hélvétiques. Les actionnaires familiaux de la marque au célèbre crocodile, emmenés par Sophie Lacoste-Dournel, vendent leur participation au groupe genevois Maus Frères. Celui-ci détiendra désormais 93,3% de son capital.
Sophie Lacoste-Dournel, a annoncé hier dans un communiqué qu'elle allait céder, avec les actionnaires qu'elle représente, 28% de l'entreprise familiale à Maus Frères. "Après l'étude de différentes pistes", Sophie Lacoste-Dournel, présidente du conseil d'administration, et les actionnaires familiaux qu'elle représente ont justifié leur décision par le fait que "toute action consistant à opposer durablement deux groupes d'actionnaires nuirait aux intérêts de l'entreprise et de ses salariés".
"C'est avec une grande tristesse que nous envisageons de céder notre participation dans l'entreprise que mon grand-père avait créée". Son père, l'ex-président Michel Lacoste, avait annoncé de son côté fin octobre qu'il vendait avec d'autres, actionnaires 30,03% à Maus Frères, déjà actionnaire du groupe à hauteur de 35%. Maux, qui était présent au capital à travers sa filiale Devanlay, contrôlera donc à terme 93,3% du capital de la marque au crocodile.
Conflit familial
L'achat des actions de Sophie Lacoste et de ses mandants se fera "aux mêmes conditions" que celles présentées par le groupe Maus Frères lorsque ce dernier a annoncé l'acquisition de la part de Michel Lacoste. Le prix dela transaction valorisait Lacoste entre 1 milliard et 1,5 milliards d'euros (1,2 à 1,8 milliard de francs). Sur ces bases, la part de Sophie Lacoste-Dournel et de ses partenaires vaut entre 280 et 350 millions d'euros. La prise de contrôle par Maus de Lacoste se déroule sur fond de dispute familiale. Le père, Michel, est en conflit avec sa fille Sophie, qu'il ne souhaitait pas voir à la tête du groupe de prêt-à-porter, selon l'AFP. Pour Michel Lacoste, Maus, en embuscade depuis des années, était à l'origine des divisions familiales. Dans un entretien avec le quotidien français "Le Monde", il avait ainsi reproché au Suisse d'avoir "convaincu de la moitié de sa famille de faire alliance avec lui pour prendre le contrôle" de la marque. Contacté, le groupe Maus n'a pas souhaité faire de commentaires.
Maus se diversifie
Fondée en 1933 par le champion de tennis français René Lacoste, la société a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires de 1,6 milliard d'euros (1,9 milliard de francs) en ventes aux détaillants.
actif depuis quatre générations, le groupe familial Maus Frères, basé à Genève, s'est quant à lui diversifié au fil des années. Il possède aujourd'hui und dizaine de marques : Manor, Manor Food, Manora, Jumbo, Athleticum, Accarda, Parashop, Devanlay, Lacoste, Aigle, Gant, eboutic.ch. Le groupe a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires de 5,3 milliards de francs et emploie 22 000 personnes, dont 13 000 en suisse, il est aux mains des familles fondatrices Maus et Nordmann.
ATS
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Paru le 7 Novembre dans Le temps
Actif depuis quatre générations, le groupe familial Maus Frères, basé à Genève, s'est diversifié au fil des années. Il possède une dizaine de marques: Manor, Manor Food, Manora, Jumbo, Athleticum, Accarda, Parashop, Devanlay, Lacoste, Aigle, Gant, eboutic.ch.
Le groupe a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires de 5,3 milliards de francs et emploie 22'000 personnes, dont 13'000 en Suisse. La principale activité, le commerce de détail, dégagé un chiffre d'affaires en baisse de 4,5% en 2011 à 3,19 milliards de francs, selon les chiffres communiqués le 13 janvier.
Les 65 magasins de la chaîne Manor ont généré un chiffre d'affaires de 2,87 milliards de francs. Les chaînes d'articles de sport Athleticum et d'ameublement Fly ont tiré l'an dernier les résultats vers le bas.
Les 25 points de vente d'Athleticum ont engendré un chiffre d'affaires de 202 millions de francs, soit une régression de 10,6% par rapport à 2010. La chaîne Fly a inscrit également un chiffre d'affaires inférieur de 7,5% à 118 millions de francs en 2011.
VENTES ET ACQUISITIONS
Le 15 mars dernier, le groupe s'est séparé de sa franchise de magasins d'ameublement et de décoration Fly, détenue depuis 14 ans, reprise par la maison mère Fly France. Le groupe a vendu Carrefour Suisse en 2007, dont les hypermarchés ont été repris par Coop. Il s'était débarrassé de City Disc, Electroplus, Jeans & Co en 2001.
Parallèlement, le groupe a fait de nombreuses acquisitions. En juillet 2011, l'entreprise familiale a racheté 70% de la société de ventes privées en ligne eboutic.ch, créée en 2007.
La marque de vêtements suédoise Gant a été acquise en 2008, Accarda gestionnaire de cartes de crédit en 2007, la marque française de vêtements et accessoires de loisirs Aigle en 2003, Devanlay en 1998, la chaîne de parapharmacie Parashop en 1996 et le premier magasin Athleticum avait été ouvert en Suisse en 1995.
En France, Maus avait aussi pris une participation dans le groupe Printemps en 1972, avant de retirer ses investissements en 1991. Fondé à Genève en 1902, le groupe est aux mains des familles fondatrices Maus et Nordmann.
Genève (awp/ats)
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Paru le 7 Novembre dans Romandie
Le groupe français de prêt-à-porter Lacoste passe en mains helvétiques. Les actionnaires familiaux du célèbre crocodile, emmenés par Sophie Lacoste-Dournel, vendent leur participation au groupe genevois Maus Frères. Celui-ci détiendra 93,3% de son capital.
Après avoir repris le 26 octobre les parts de Michel Lacoste, père de Sophie, le groupe Maus avait indiqué qu'il proposait jusqu'au 12 novembre les mêmes conditions aux autres actionnaires familiaux.
Sophie Lacoste Dournel a annoncé mercredi dans un communiqué qu'elle allait céder, avec les actionnaires qu'elle représente, 28% du capital de l'entreprise familiale à Maus Frères.
"Après l'étude de différentes pistes", Sophie Lacoste-Dournel, présidente du conseil d'administration, et les actionnaires familiaux qu'elle représente ont justifié leur décision par le fait que "toute action consistant à opposer durablement deux groupes d'actionnaires nuirait aux intérêts de l'entreprise et de ses salariés".
"C'est avec une grande tristesse que nous envisageons de céder notre participation dans l'entreprise que mon grand-père avait créée", a déclaré Sophie Lacoste Dournel.
Son père, l'ex-président Michel Lacoste, avait annoncé fin octobre qu'il vendait avec d'autres actionnaires 30,3% à Maus Frères, déjà actionnaire à hauteur de 35%. Maus, qui était présent au capital à travers sa filiale Devanlay, contrôlera donc à terme 93,3% du capital de la marque au crocodile.
CONFLIT ENTRE LE PÈRE ET LA FILLE
La transaction se fera "dans les mêmes conditions" que celles présentées par le groupe Maus Frères lorsque ce dernier a annoncé l'acquisition de la part de Michel Lacoste. Le prix de la transaction valorisait Lacoste entre 1 milliard et 1,5 milliard d'euros (1,2 à 1,8 milliard de francs). Sur ces bases, la part de Sophie Lacoste Dournel et de ses partenaires vaut entre 280 et 350 millions d'euros.
Le père est en conflit avec sa fille Sophie, qu'il ne souhaitait pas voir à la tête du groupe de prêt-à-porter, selon l'AFP. Pour Michel Lacoste, Maus, en embuscade depuis des années, était à l'origine des divisions familiales.
Dans un entretien avec le quotidien français "Le Monde", il avait ainsi reproché au Suisse d'avoir "convaincu la moitié de sa famille de faire alliance avec lui pour prendre le contrôle" de la marque. Contacté par l'ats, le groupe Maus n'a pas souhaité faire de commentaires.
DIVERSIFICATION
Fondée en 1933 par le champion de tennis français René Lacoste, la société a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires de 1,6 milliard d'euros (1,9 milliard de francs) en ventes aux détaillants.
Actif depuis quatre générations, le groupe familial Maus Frères, basé à Genève, s'est diversifié au fil des années. Il possède une dizaine de marques: Manor, Manor Food, Manora, Jumbo, Athleticum, Accarda, Parashop, Devanlay, Lacoste, Aigle, Gant, eboutic.ch.
Le groupe a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires de 5,3 milliards de francs et emploie 22'000 personnes, dont 13'000 en Suisse. Fondé à Genève en 1902, il est aux mains des familles fondatrices Maus et Nordmann.
Genève (awp/ats)
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Paru le 7 Novembre dans Bilan
Le groupe français de prêt-à-porter Lacoste passe en mains helvétiques. Les actionnaires familiaux du célèbre crocodile, emmenés par Sophie Lacoste-Dournel, vendent leur participation au groupe genevois Maus Frères.
Les actionnaires familiaux du groupe de prêt-à-porter français Lacoste, emmenés par Sophie Lacoste-Dournel, vont vendre à leur tour leur participation de 28% environ à la société genevoise Maus Frères.
Après avoir repris le 26 octobre les parts de Michel Lacoste, père de Sophie, le groupe Maus avait indiqué qu'il proposait jusqu'au 12 novembre les mêmes conditions aux autres actionnaires familiaux.
Sophie Lacoste Dournel a annoncé mercredi dans un communiqué qu'elle allait céder, avec les actionnaires qu'elle représente, 28% du capital de l'entreprise familiale à Maus Frères.
«Après l'étude de différentes pistes», Sophie Lacoste-Dournel, présidente du conseil d'administration, et les actionnaires familiaux qu'elle représente ont justifié leur décision par le fait que «toute action consistant à opposer durablement deux groupes d'actionnaires nuirait aux intérêts de l'entreprise et de ses salariés».
«C'est avec une grande tristesse que nous envisageons de céder notre participation dans l'entreprise que mon grand-père avait créée», a déclaré Sophie Lacoste Dournel.
Son père, l'ex-président Michel Lacoste, avait annoncé fin octobre qu'il vendait avec d'autres actionnaires 30,3% à Maus Frères, déjà actionnaire à hauteur de 35%. Maus, qui était présent au capital à travers sa filiale Devanlay, contrôlera donc à terme 93,3% du capital de la marque au crocodile.
Conflit entre le père et la fille
La transaction se fera «dans les mêmes conditions» que celles présentées par le groupe Maus Frères lorsque ce dernier a annoncé l'acquisition de la part de Michel Lacoste. Le prix de la transaction valorisait Lacoste entre 1 milliard et 1,5 milliard d'euros (1,2 à 1,8 milliard de francs). Sur ces bases, la part de Sophie Lacoste Dournel et de ses partenaires vaut entre 280 et 350 millions d'euros.
Le père est en conflit avec sa fille Sophie, qu'il ne souhaitait pas voir à la tête du groupe de prêt-à-porter, selon l'AFP. Pour Michel Lacoste, Maus, en embuscade depuis des années, était à l'origine des divisions familiales.
Dans un entretien avec le quotidien français Le Monde, il avait ainsi reproché au Suisse d'avoir «convaincu la moitié de sa famille de faire alliance avec lui pour prendre le contrôle» de la marque. Contacté, le groupe Maus n'a pas souhaité faire de commentaires.
Diversification
Fondée en 1933 par le champion de tennis français René Lacoste, la société a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires de 1,6 milliard d'euros (1,9 milliard de francs) en ventes aux détaillants.
Actif depuis quatre générations, le groupe familial Maus Frères, basé à Genève, s'est diversifié au fil des années. Il possède une dizaine de marques: Manor, Manor Food, Manora, Jumbo, Athleticum, Accarda, Parashop, Devanlay, Lacoste, Aigle, Gant, eboutic.
Le groupe a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires de 5,3 milliards de francs et emploie 22'000 personnes, dont 13'000 en Suisse. Fondé à Genève en 1902, il est aux mains des familles fondatrices Maus et Nordmann.
(ATS)
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Paru le 7 Novembre dans Le temps
Le groupe français de prêt-à-porter Lacoste passe en mains helvétiques. Les actionnaires familiaux du célèbre crocodile, emmenés par Sophie Lacoste-Dournel, vendent leur participation au groupe genevois Maus Frères. Celui-ci détiendra 93,3% de son capital.
Après avoir repris le 26 octobre les parts de Michel Lacoste, père de Sophie, le groupe Maus avait indiqué qu'il proposait jusqu'au 12 novembre les mêmes conditions aux autres actionnaires familiaux.
Sophie Lacoste Dournel a annoncé mercredi dans un communiqué qu'elle allait céder, avec les actionnaires qu'elle représente, 28% du capital de l'entreprise familiale à Maus Frères.
"Après l'étude de différentes pistes", Sophie Lacoste-Dournel, présidente du conseil d'administration, et les actionnaires familiaux qu'elle représente ont justifié leur décision par le fait que "toute action consistant à opposer durablement deux groupes d'actionnaires nuirait aux intérêts de l'entreprise et de ses salariés".
"C'est avec une grande tristesse que nous envisageons de céder notre participation dans l'entreprise que mon grand-père avait créée", a déclaré Sophie Lacoste Dournel.
Son père, l'ex-président Michel Lacoste, avait annoncé fin octobre qu'il vendait avec d'autres actionnaires 30,3% à Maus Frères, déjà actionnaire à hauteur de 35%. Maus, qui était présent au capital à travers sa filiale Devanlay, contrôlera donc à terme 93,3% du capital de la marque au crocodile.
CONFLIT ENTRE LE PÈRE ET LA FILLE
La transaction se fera "dans les mêmes conditions" que celles présentées par le groupe Maus Frères lorsque ce dernier a annoncé l'acquisition de la part de Michel Lacoste. Le prix de la transaction valorisait Lacoste entre 1 milliard et 1,5 milliard d'euros (1,2 à 1,8 milliard de francs). Sur ces bases, la part de Sophie Lacoste Dournel et de ses partenaires vaut entre 280 et 350 millions d'euros.
Le père est en conflit avec sa fille Sophie, qu'il ne souhaitait pas voir à la tête du groupe de prêt-à-porter, selon l'AFP. Pour Michel Lacoste, Maus, en embuscade depuis des années, était à l'origine des divisions familiales.
Dans un entretien avec le quotidien français "Le Monde", il avait ainsi reproché au Suisse d'avoir "convaincu la moitié de sa famille de faire alliance avec lui pour prendre le contrôle" de la marque. Contacté par l'ats, le groupe Maus n'a pas souhaité faire de commentaires.
DIVERSIFICATION
Fondée en 1933 par le champion de tennis français René Lacoste, la société a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires de 1,6 milliard d'euros (1,9 milliard de francs) en ventes aux détaillants.
Actif depuis quatre générations, le groupe familial Maus Frères, basé à Genève, s'est diversifié au fil des années. Il possède une dizaine de marques: Manor, Manor Food, Manora, Jumbo, Athleticum, Accarda, Parashop, Devanlay, Lacoste, Aigle, Gant, eboutic.ch.
Le groupe a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires de 5,3 milliards de francs et emploie 22'000 personnes, dont 13'000 en Suisse. Fondé à Genève en 1902, il est aux mains des familles fondatrices Maus et Nordmann.
Par ats/rp
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Paru le 7 Novembre dans Ats
Actif depuis quatre générations, le groupe familial Maus Frères, basé à Genève, s'est diversifié au fil des années. Il possède une dizaine de marques: Manor, Manor Food, Manora, Jumbo, Athleticum, Accarda, Parashop, Devanlay, Lacoste, Aigle, Gant, eboutic.
Le groupe a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires de 5,3 milliards de francs et emploie 22'000 personnes, dont 13'000 en Suisse. La principale activité, le commerce de détail, dégagé un chiffre d'affaires en baisse de 4,5% en 2011 à 3,19 milliards de francs, selon les chiffres communiqués le 13 janvier.
Les 65 magasins de la chaîne Manor ont généré un chiffre d'affaires de 2,87 milliards de francs. Les chaînes d'articles de sport Athleticum et d'ameublement Fly ont tiré l'an dernier les résultats vers le bas.
Les 25 points de vente d'Athleticum ont engendré un chiffre d'affaires de 202 millions de francs, soit une régression de 10,6% par rapport à 2010. La chaîne Fly a inscrit également un chiffre d'affaires inférieur de 7,5% à 118 millions de francs en 2011.
VENTES ET ACQUISITIONS
Le 15 mars dernier, le groupe s'est séparé de sa franchise de magasins d'ameublement et de décoration Fly, détenue depuis 14 ans, reprise par la maison mère Fly France. Le groupe a vendu Carrefour Suisse en 2007, dont les hypermarchés ont été repris par Coop. Il s'était débarrassé de City Disc, Electroplus, Jeans & Co en 2001.
Parallèlement, le groupe a fait de nombreuses acquisitions. En juillet 2011, l'entreprise familiale a racheté 70% de la société de ventes privées en ligne eboutic.ch, créée en 2007.
La marque de vêtements suédoise Gant a été acquise en 2008, Accarda gestionnaire de cartes de crédit en 2007, la marque française de vêtements et accessoires de loisirs Aigle en 2003, Devanlay en 1998, la chaîne de parapharmacie Parashop en 1996 et le premier magasin Athleticum avait été ouvert en Suisse en 1995.
En France, Maus avait aussi pris une participation dans le groupe Printemps en 1972, avant de retirer ses investissements en 1991. Fondé à Genève en 1902, le groupe est aux mains des familles fondatrices Maus et Nordmann.
ats/rp
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Paru le 7 Novembre dans Tradedirect
Actif depuis quatre générations, le groupe familial Maus Frères, basé à Genève, s'est diversifié au fil des années. Il possède une dizaine de marques: Manor, Manor Food, Manora, Jumbo, Athleticum, Accarda, Parashop, Devanlay, Lacoste, Aigle, Gant, eboutic.
Le groupe a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires de 5,3 milliards de francs et emploie 22'000 personnes, dont 13'000 en Suisse. La principale activité, le commerce de détail, dégagé un chiffre d'affaires en baisse de 4,5% en 2011 à 3,19 milliards de francs, selon les chiffres communiqués le 13 janvier.
Les 65 magasins de la chaîne Manor ont généré un chiffre d'affaires de 2,87 milliards de francs. Les chaînes d'articles de sport Athleticum et d'ameublement Fly ont tiré l'an dernier les résultats vers le bas.
Les 25 points de vente d'Athleticum ont engendré un chiffre d'affaires de 202 millions de francs, soit une régression de 10,6% par rapport à 2010. La chaîne Fly a inscrit également un chiffre d'affaires inférieur de 7,5% à 118 millions de francs en 2011.
VENTES ET ACQUISITIONS
Le 15 mars dernier, le groupe s'est séparé de sa franchise de magasins d'ameublement et de décoration Fly, détenue depuis 14 ans, reprise par la maison mère Fly France. Le groupe a vendu Carrefour Suisse en 2007, dont les hypermarchés ont été repris par Coop. Il s'était débarrassé de City Disc, Electroplus, Jeans & Co en 2001.
Parallèlement, le groupe a fait de nombreuses acquisitions. En juillet 2011, l'entreprise familiale a racheté 70% de la société de ventes privées en ligne eboutic.ch, créée en 2007.
La marque de vêtements suédoise Gant a été acquise en 2008, Accarda gestionnaire de cartes de crédit en 2007, la marque française de vêtements et accessoires de loisirs Aigle en 2003, Devanlay en 1998, la chaîne de parapharmacie Parashop en 1996 et le premier magasin Athleticum avait été ouvert en Suisse en 1995.
En France, Maus avait aussi pris une participation dans le groupe Printemps en 1972, avant de retirer ses investissements en 1991. Fondé à Genève en 1902, le groupe est aux mains des familles fondatrices Maus et Nordmann.
ATS
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Paru le 7 Novembre dans Swissquote
Lacoste : la famille sort de la marque, Maus Frères prend la majorité
Le groupe français de prêt-à-porter Lacoste passe en mains helvétiques. Les actionnaires familiaux du célèbre crocodile, emmenés par Sophie Lacoste-Dournel, vendent leur participation au groupe genevois Maus Frères. Celui-ci détiendra 93,3% de son capital.
Après avoir repris le 26 octobre les parts de Michel Lacoste, père de Sophie, le groupe Maus avait indiqué qu'il proposait jusqu'au 12 novembre les mêmes conditions aux autres actionnaires familiaux.
Sophie Lacoste Dournel a annoncé mercredi dans un communiqué qu'elle allait céder, avec les actionnaires qu'elle représente, 28% du capital de l'entreprise familiale à Maus Frères.
"Après l'étude de différentes pistes", Sophie Lacoste-Dournel, présidente du conseil d'administration, et les actionnaires familiaux qu'elle représente ont justifié leur décision par le fait que "toute action consistant à opposer durablement deux groupes d'actionnaires nuirait aux intérêts de l'entreprise et de ses salariés".
"C'est avec une grande tristesse que nous envisageons de céder notre participation dans l'entreprise que mon grand-père avait créée", a déclaré Sophie Lacoste Dournel.
Son père, l'ex-président Michel Lacoste, avait annoncé fin octobre qu'il vendait avec d'autres actionnaires 30,3% à Maus Frères, déjà actionnaire à hauteur de 35%. Maus, qui était présent au capital à travers sa filiale Devanlay, contrôlera donc à terme 93,3% du capital de la marque au crocodile.
CONFLIT ENTRE LE PÈRE ET LA FILLE
La transaction se fera "dans les mêmes conditions" que celles présentées par le groupe Maus Frères lorsque ce dernier a annoncé l'acquisition de la part de Michel Lacoste. Le prix de la transaction valorisait Lacoste entre 1 milliard et 1,5 milliard d'euros (1,2 à 1,8 milliard de francs). Sur ces bases, la part de Sophie Lacoste Dournel et de ses partenaires vaut entre 280 et 350 millions d'euros.
Le père est en conflit avec sa fille Sophie, qu'il ne souhaitait pas voir à la tête du groupe de prêt-à-porter, selon l'AFP. Pour Michel Lacoste, Maus, en embuscade depuis des années, était à l'origine des divisions familiales.
Dans un entretien avec le quotidien français "Le Monde", il avait ainsi reproché au Suisse d'avoir "convaincu la moitié de sa famille de faire alliance avec lui pour prendre le contrôle" de la marque. Contacté par l'ats, le groupe Maus n'a pas souhaité faire de commentaires.
DIVERSIFICATION
Fondée en 1933 par le champion de tennis français René Lacoste, la société a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires de 1,6 milliard d'euros (1,9 milliard de francs) en ventes aux détaillants.
Actif depuis quatre générations, le groupe familial Maus Frères, basé à Genève, s'est diversifié au fil des années. Il possède une dizaine de marques: Manor, Manor Food, Manora, Jumbo, Athleticum, Accarda, Parashop, Devanlay, Lacoste, Aigle, Gant, eboutic.ch.
Le groupe a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires de 5,3 milliards de francs et emploie 22'000 personnes, dont 13'000 en Suisse. Fondé à Genève en 1902, il est aux mains des familles fondatrices Maus et Nordmann.
ats/rp
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Paru le 7 Novembre dans Awp
Le groupe français de prêt-à-porter Lacoste passe en mains helvétiques. Les actionnaires familiaux du célèbre crocodile, emmenés par Sophie Lacoste-Dournel, vendent leur participation au groupe genevois Maus Frères. Celui-ci détiendra 93,3% de son capital.
Après avoir repris le 26 octobre les parts de Michel Lacoste, père de Sophie, le groupe Maus avait indiqué qu'il proposait jusqu'au 12 novembre les mêmes conditions aux autres actionnaires familiaux.
Sophie Lacoste Dournel a annoncé mercredi dans un communiqué qu'elle allait céder, avec les actionnaires qu'elle représente, 28% du capital de l'entreprise familiale à Maus Frères.
"Après l'étude de différentes pistes", Sophie Lacoste-Dournel, présidente du conseil d'administration, et les actionnaires familiaux qu'elle représente ont justifié leur décision par le fait que "toute action consistant à opposer durablement deux groupes d'actionnaires nuirait aux intérêts de l'entreprise et de ses salariés".
"C'est avec une grande tristesse que nous envisageons de céder notre participation dans l'entreprise que mon grand-père avait créée", a déclaré Sophie Lacoste Dournel.
Son père, l'ex-président Michel Lacoste, avait annoncé fin octobre qu'il vendait avec d'autres actionnaires 30,3% à Maus Frères, déjà actionnaire à hauteur de 35%. Maus, qui était présent au capital à travers sa filiale Devanlay, contrôlera donc à terme 93,3% du capital de la marque au crocodile.
CONFLIT ENTRE LE PÈRE ET LA FILLE
La transaction se fera "dans les mêmes conditions" que celles présentées par le groupe Maus Frères lorsque ce dernier a annoncé l'acquisition de la part de Michel Lacoste. Le prix de la transaction valorisait Lacoste entre 1 milliard et 1,5 milliard d'euros (1,2 à 1,8 milliard de francs). Sur ces bases, la part de Sophie Lacoste Dournel et de ses partenaires vaut entre 280 et 350 millions d'euros.
Le père est en conflit avec sa fille Sophie, qu'il ne souhaitait pas voir à la tête du groupe de prêt-à-porter, selon l'AFP. Pour Michel Lacoste, Maus, en embuscade depuis des années, était à l'origine des divisions familiales.
Dans un entretien avec le quotidien français "Le Monde", il avait ainsi reproché au Suisse d'avoir "convaincu la moitié de sa famille de faire alliance avec lui pour prendre le contrôle" de la marque. Contacté par l'ats, le groupe Maus n'a pas souhaité faire de commentaires.
DIVERSIFICATION
Fondée en 1933 par le champion de tennis français René Lacoste, la société a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires de 1,6 milliard d'euros (1,9 milliard de francs) en ventes aux détaillants.
Actif depuis quatre générations, le groupe familial Maus Frères, basé à Genève, s'est diversifié au fil des années. Il possède une dizaine de marques: Manor, Manor Food, Manora, Jumbo, Athleticum, Accarda, Parashop, Devanlay, Lacoste, Aigle, Gant, eboutic.ch.
Le groupe a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires de 5,3 milliards de francs et emploie 22'000 personnes, dont 13'000 en Suisse. Fondé à Genève en 1902, il est aux mains des familles fondatrices Maus et Nordmann.
ats/rp
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Paru le 26 Septembre dans Le temps
La PME lausannoise 100% web, eboutic.ch, témoigne de sa collaboration incontournable avec le géant californien de la Toile.
Les Suisses sont parmi les plus gros consommateurs en ligne du monde. Selon l’étude internationale «Consumer Barometer» présentée mardi par Google, 28% de la population helvétique effectue ses achats (tous produits confondus) sur Internet. «Mais 71% des Suisses réservent leur hôtel sur le Web, 67% d’entre eux compilent leur voyage d’affaires sur la Toile et la moitié utilisent ce canal pour acquérir des livres, des CD ou des DVD», énumère Nadine Gerspacher, industry manager chez Google Suisse.
Pour le géant californien de la Toile, la Suisse tient une place particulière dans la révolution digitale en cours. «Le taux de pénétration d’Internet y est de 89%, ce qui en fait le pays leader d’Europe en la matière», résument les responsables de Google, quelques heures avant de donner un cours gratuit – 150 participants étaient attendus dans une salle de cinéma lausannoise – destiné à se familiariser avec les bases du marketing en ligne.
Si 43% de la population suisse (29% en Allemagne) est connectée via smartphone et 11% par tablette tactile (5% en Allemagne), le potentiel d’achat diffère selon le support. Il est respectivement de 5% et de 8%. Autre enseignement tiré de cette étude: 11% des Suisses achètent leurs chaussures en ligne, contre 16% en France. «Cela paraît peu, mais, en réalité, la majorité des Suisses prospecte online, pour, dans 89% des cas, acheter ses produits offline», nuance Nadine Gerspacher, qui recense 400 millions de recherche par mois sur google.ch.
Complicité de survie
La population helvétique est toutefois un peu moins versée dans les achats par Internet que les pays scandinaves (champions du monde en la matière), mais elle est plus active que la clientèle américaine. L’institut de recherche Forrester prédit une croissance helvétique de l’e-commerce de 11% entre 2011 et 2016, à plus de 5 milliards de francs.
Google dénombre plus d’un million d’annonceurs dans le monde pour plus du double d’éditeurs internet, générant des revenus par la diffusion d’annonces ciblées. Le moteur de recherche américain, qui se targue aussi de toucher 92% de la population mondiale – plus de 90% des Suisses – active sur Internet, est mieux placé que quiconque pour profiter du filon helvétique.
Pour la PME vaudoise eboutic.ch, créée en 2007 et qui vend en ligne des produits déstockés sur le marché suisse, le partenariat avec Google est vital. Les services qui en découlent lui coûtent plus de 1 million de francs par an, soit 90% de ses dépenses publicitaires.
83% d’internautes concernés
Résultat: une croissance à deux chiffres jusqu’en 2014. «Cette collaboration est plus profitable qu’avec Facebook, où la publicité est plus chère et le retour sur investissement moindre», résume Laure de Gennes, co-fondatrice d’Eboutic, qui emploie 50 salariés et écoule des dizaines de milliers de produits dégriffés par an. Le dernier né de sa gamme: Etravel, des offres de villégiature soldées. «Google nous est indispensable pour cibler les profils sociaux et démographiques de nos clients, ainsi que leurs critères comportementaux», relève-t-elle en faisant référence au Réseau Display, qui lui a permis d’attirer plus de 18?000 nouveaux membres en trois mois.
Comment marche ce dispositif, censé toucher 83% des internautes de la planète? «C’est un écosystème permettant de diffuser des annonces AdWord [ndlr: principale source de revenu de Google, soit 28 milliards de dollars sur un chiffre d’affaires 2011 d’environ 38 milliards] sur nos sites partenaires, tous supports et formats compris, et de qualifier l’audience souhaitée en fonction du comportement de chaque consommateur», conclut Nadine Gerspacher.
De Dejan Nikolic
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Paru le 26 Septembre dans L'agefi
Les distributeurs en ligne s’adaptent aux nouvelles habitudes des consommateurs.
La multiplication des différents types d’appareils multimédia utilisés dans les foyers est le signe d’un changement dans les habitudes de consommation. Et des start-up surfent sur cette vague. Le phénomène est d’autant plus perceptible en Suisse, qu’elle est championne d’Europe en matière de connexion à Internet, comme le révèle une étude de l’IAB.
Le site Eboutic est l’exemple de ces nouvelles pousses qui se frayent un chemin avec succès sur le marché suisse des ventes en ligne. Contrairement à ses principaux concurrents établis depuis plusieurs années déjà, elle mise sur le marché du déstockage des grandes marques et peut ainsi proposer des réductions allant de 20 à 80% sur les produits mis en avant pendant quelques jours sur son site. Il faut donc préalablement aller négocier les prix avec les marques qui désirent déstocker. L’inconvénient est que les articles proposés ne sont pas toujours disponibles dans toutes les tailles. Ce n’est qu’après avoir enregistré les commandes des internautes qu’Eboutic fait part de ses besoins réels auprès de ses fournisseurs. De cette manière, il ne lui reste pas d’invendus. Depuis son lancement, cette société qui compte aujourd’hui 50 salariés et dispose d’un centre logistique à Monthey a enregistré 90 millions de pages vues et vendu 200.000 articles. «Grâce à notre système de paiement par Internet et des produits à prix cassés, le taux de retour ne dépasse pas 5%», explique Laure de Gennes, Managing Partner de ce site lancé à Lausanne en 2007. Sur les autres sites de vente en ligne ou les prix ne sont pas bradés et le paiement se fait sur facture, il est facilement de 50%.
Le site Eboutic utilise depuis 2007 la fonction Adwords de Google et depuis peu le réseau Google Display pour stimuler ses ventes sur Internet avec beaucoup de succès. «Grâce à une campagne de recrutement lancé en collaboration avec Google, nous avons pu acquérir 18 271 nouveaux membres pour notre site de vente sur une période de trois mois» précise Laure de Gennes. Aujourd’hui, elle réalise près de 50% de son chiffre d’affaires dans le secteur de l’habillement, des textiles et des articles de mode, mais vend aussi des chaussures et toutes sortes d’autres objets, dont des montres. Ce dernier secteur n’est pas encore très développé car il faudrait attirer les grandes marques pour obtenir le succès voulu. Les horlogers suisses haut de gamme ne sont pourtant pas encore prêts à brader leurs collections, même celles des années passées.
«Nous sommes toujours en phase de croissance à deux chiffres», se réjouit pourtant Laure de Gennes. «Avec Google, l’avantage est que l’on peut tester certaines campagnes en n’investissant qu’un modeste budget pour voir comment le marché réagit». «Il s’agit de l’investissement le plus rentable que nous avons réalisé. Il représente globalement plus de 90% de notre budget de promotion des ventes.» L’important est pourtant de cibler très précisément ces campagnes de promotion du site en fonction des mots clés qui apparaissent sur les sites où Eboutic place ses annonces. Depuis 2011, le site de vente en ligne mise sur le réseau Google Display qui permet encore un meilleur ciblage des campagnes de publicité avec les autres partenaires du réseau.
De Pierre-Henri Badel
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Paru le 1 Septembre dans Longlife
Si vous souhaitez vous offrir une paranthèse wellness au meilleur prix, pourquoi ne pas vous adresser à l'équipe d'etravel.ch ? Elle est composée de spécialistes multilingues du voyage à l'affût des meilleures destinations et activités en Suisse et en Europe: week-ends bien-être et spa, mais aussi vacances balnéaires, escapades dans les villes et grandes capitales, sorties culturelles (concerts, spectacles, musées, cinéma...), entrées pour des parcs d'attractions, des parcs aquatiques...
1er site de ventes privées de voyages et de loisirs en Suisse, etravel.ch propose à ses membres des offres exclusives à des prix très attractifs. Son mode de fonctionnement est simplissime : il suffit de s'inscrire gratuitement et sans engagement sur le site etravel.ch. Les membres sont ensuite invités 2 fois par semaine à des ventes privées via des newsletters. Chaque membre peut créer des alertes sur ses établissements préférés et recevoir une newsletter à l'ouverture de la vente. Les offres restent en ligne une dizaine de jours et les réductions varient de 20 à 70%! Un exemple ? Du 25.09 au 03.10, l'accès aux Bains d'Ovronnaz est à -37% de réduction !
www.etravel.ch
etravel.ch appartient à eboutic.ch, le leader de la vente privée en Suisse avec plus de 1,2 millions de membres.
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Paru le 30 Août dans Le monde economique
eboutic.ch est le premier site de ventes privées en Suisse. Lancée en 2007, l’entreprise lausannoise compte aujourd’hui une cinquantaine d’employés. Depuis plusieurs années, l’entreprise triple son chiffre d’affaires tous les ans. Est-ce le début d’une belle success story made in Switzerland?
eboutic.ch est non seulement une boutique de mode, mais aussi un magasin de jouets ou encore une agence de voyages. Des produits de marques telles que Calvin Klein, Chicco, Bodum et Baboo sont proposés quotidiennement. Par ailleurs, eboutic.ch présente régulièrement des labels de designers qui montent.
La vente est privée, c’est-à-dire qu’elle est réservée aux membres qui se sont inscrits gratuitement sur le site et sans obligation d’achat. Un e-mail les avertit avant chaque nouvelle vente, indiquant les produits et stocks disponibles. En travaillant sans intermédiaire des réductions de 20 à 80% sont possibles sur de vrais produits griffés. Les marques bloquent un stock et eboutic.ch finalise la vente.
Autres avantages, les paiements sont sécurisés et la livraison peut se faire à domicile ou sur le lieu de travail. Le service client est disponible du lundi au vendredi par e-mail ou téléphone. Si l’achat n’est pas satisfaisant, le client a un droit de retour de sept jours. Quant aux données, elles sont strictement confidentielles.
eboutic.ch cible principalement les résidents suisses âgés de 25 à 45 ans. Selon le directeur Arthur Dauchez, le nombre d’adhérents va inévitablement augmenter, car la génération Web — les jeunes nés après 1980 — commence à gagner sa vie et avoir un pouvoir d’achat important. Par ailleurs, le magazine suisse romand Femina, le site internet du magazine suisse-allemand Annabelle, sur Twitter ainsi que Facebook assurent entre autre une diffusion du concept auprès d’un large public.
Passé le premier succès, encore faut-il s’inscrire dans la durée. Sur la centaine de sites apparaissant en Suisse chaque mois, une minorité parvient à faire des bénéfices. D’aucuns croient fermement que les clients préfèrent toucher et essayer les produits avant de les acheter. Quoi qu’il en soit, eboutic.ch. a su prendre l’initiative et innover. Elle a pu fidéliser avant que la concurrence n’émerge. Vu les succès des sites de vente en ligne comme LeShop.ch, récemment racheté par Migros, ou Qoqa.ch, l’équipe d’eboutic.ch peut légitimement se réjouir.
Caroline Baud/Rédactrice chez Le Monde Economique
Copyright © Le Monde économique - Tous droits réservés
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Paru le 3 Juin dans Femina.ch
Une activité culturelle à bas prix, des baskets originales ou une nuit d’hôtel à tarif réduit, voilà le type de bons plans ponctuels proposés par des sites de vente spécialisés. Petite sélection pour se faire plaisir sans se ruiner.
Comment ça marche?
Deux types de sites d’achat en ligne spécialisés dans les prix cassés (rabais de 50 à 80%) ont vu le jour ces dernières années, les sites de ventes privées et les sites d’achats groupés. Ils fonctionnent sur inscription et l’envoi d’offres régulières par e-mails. Les offres sont ponctuelles et se renouvellent. Vous payez en ligne et recevez ensuite par la poste vos achats (ou imprimez votre bon).
Les ventes privées proposent des lots d’articles de marques. Les premiers acheteurs connectés au service sont les mieux servis. Et comme dans les soldes classiques, les bons articles partent vite.
Les achats groupés reposent sur le principe d’un nombre minimum de personnes intéressées nécessaires à la validation de l’offre. Vous recevez ensuite un bon pour une prestation, valable durant plusieurs mois.
Achats groupés
Deindeal.ch, top pour les loisirs
- Offres proposées: Soins, beauté, restaurants, sport, articles pour la maison et voyages. Le site est simple, bien fait et le service professionnel.
- Le petit plus: Deindeal propose une offre par jour dans toutes les grandes villes romandes.
Groupon.ch, fort sur les prix
- Offres proposées: Accessoires, restaurants, voyages, activités sportives. Le site, leader mondial, est présent seulement sur Genève et Lausanne.
- Le petit plus: S’il est moins apprécié que Deindeal, leader suisse, il propose néanmoins de bons rabais.
Topdeal.ch, orienté produits
- Offres proposées: Bien-être, restaurants, voyages, high-tech, sport, mode, articles pour bébés. Petit frère des deux leaders, ce site se positionne en proposant des promos sur des articles différents.
- Le petit plus: Un design agréable et une navigation facile.
Ventes privées
QoQa.ch, high-tech et branché
(aussi en version Qwine.ch et Qsport.ch)
- Articles proposés: Objets déco, high-tech, utilitaires pour la maison. Présenté avec humour, le site séduit et connaît un joli succès grâce à l’originalité de ses produits.
- Le petit plus: Une interface facile à utiliser.
Myprivateboutique.ch, plutôt féminin (mixe une formule Outlet et Ventes privées)
- Articles proposés: Cosmétiques, vêtements, bijoux, chaussures, montres, articles pour la maison. La diversité des produits a séduit de nombreuses addicts aux marques.
- Le petit plus: Une jolie gamme de produits cosmétiques.
eboutic.ch, pour la famille
(et sa déclinaison etravel.ch)
- Articles proposés: Vêtements, articles pour la maison, voyages, DVD, chaussures, accessoires, cosmétiques. Orienté famille, de quoi faire le bonheur de tous (voir articles en vente sur http://ventesprivees.femina.ch).
- Le petit plus: Service et suivi de qualité.
Et quelques conseils...
Bien choisir la taille des vêtements afin d’éviter les mauvaises surprises. k Savoir que les délais de livraison peuvent varier.
Ne pas hésiter à se désinscrire des mailings si vous en avez marre.
Suivre les conseils de la FRC pour les achats en ligne: http://frc.ch/ dossiers/bien-acheter-sur-le-net/
Découvrez des liens vers d’autres sites réputés sur www.femina.ch/sites-promos.
Par Sophie Evrard
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Paru le 4 Mars dans Femina.ch
Le bain est-il le rituel de beauté le plus essentiel? Il est pratiqué depuis l'Antiquité, les Grecs l'ont généralisé au Ve siècle avant JC, les Romains ont popularisé les thermes et une certaine reine d'Egypte en a fait son secret de beauté le plus célèbre. On le fustige aujourd'hui pour des raisons écologiques et j'avoue que quand j'entends des gens raconter qu'ils prennent un bain par jour, leur manque de conscience environnementale m'agace.
Je me rappelle aussi d'une discussion de fin de soirée où une fille avait choqué l'assemblée en disant que sa plus grande liberté était de ne pas se doucher tous les jours si elle le voulait. Tollé général, héééé, c'est dégueu, comment tu peux, et pour ton entourage, blablabla. Or c'est un trend qui est en train d'enfler du côté des ultra-écologistes: non, il n'est pas obligatoire de se doucher tous jours, c'est notre société qui est devenue d'un hygiénisme exagéré.
J'avoue, parfois, le dimanche, je traîne en pyjama toute la journée et je ne me douche pas. Pareil au chalet où l'eau chaude est rationnée et où si je n'ai rien fait de "salissant", je zappe les grandes eaux pour une toilette sommaire au lavabo. Du coup quand je rentre de mes séjours à la montagne, je prends un bon bain, long et bouillant, bien plus chaud que les 38° max recommandés. Tant pis, c'est mon petit luxe et comme tous les luxes, c'est pas souvent. J'en profite pour faire un gommage, un masque sur le visage et un sur les cheveux, et retrouver des pieds de bébé grâce à la pierre ponce. Et franchement, je ne serai pas étonnée dans les changements qui nous attendent ces prochaines années que le rituel du bain hebdomadaire redevienne la norme en matière d'hygiène. Parce qu'on ne sait pas ce qu'il adviendra quand la planète aura épuisé ses ressources et que les catastrophes auront eu raison de notre mode de vie égoïste. J'y pense à chaque fois que je rejoins mon Valais natal en une heure à peine grâce à ma voiture, et me demande combien de temps ça me prendrait à pied, à cheval ou à vélo! Bref, je m'égare!
Mon dernier top 5 des produits pour le bain remonte à décembre 2009 et déjà à l'époque, certains n'étaient plus disponibles (hé oui, c'est comme ça quand on a tendance à accumuler les choses, je vous ai déjà dit que Dominique Loreau n'était pas mon gourou!). Revoilà donc une petite sélection mise à jour.
1) les produits du Père Pelletier sont à la fois décoratifs et recherchés dans leurs senteurs. En ce moment, je suis adepte de Sous le figuier mais Poudre de riz est un bon choix aussi. Je les commande quand ils sont en promo sur eboutic.ch, jamais vu ailleurs...
2) après le bain moussant, l'autre délice est le bain lacté façon lait d'ânesse. Je suis fan du Bagno Cleopatra de Biokosma , en pot de 150 gr à l'odeur de talc pour bébé qui se décline en crème pour le corps, savon, gel douche etc... On le trouve un peu partout en pharmacie, droguerie et grandes surfaces (Coop, Manor).
3) j'aime aussi l'option sels de bain, dont j'ai appris récemment qu'il fallait les jeter dans l'eau au dernier moment, une fois qu'on est déjà immergée, pour profiter au mieux des huiles essentielles qu'ils contiennent (merci à Alexandra de Fées pour vous). Pour faire local, prenez les Sels des Alpes produits par les salines de Bex, la version Amber Cocoon est un régal, ou ceux de Fées pour vous, justement, à Bulle (vente on line pour les deux).
4) je garde un souvenir ému de l'odeur des chambres aux Fermes de Marie, à Megève, odeur de foin et de grand air, qu'on peut ramener chez soi en achetant bougies et soins parfumés à la mini boutique de l'hôtel, ou en piquant les flacons de la salle de bains (allez, ils sont là pour ça)...
5) dans le genre, je ramène les galets de bain et autres échantillons mis à disposition dans les salles de bains des grands hôtels que j'ai la chance de fréquenter parfois, comme ce sachet du Plaza Athénée qui me permettra un jour de déprime de me replonger dans la magie de ce lieu mythique!
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Paru le 1 Mars dans Travel inside
C'est aujourd'hui connu, notre mode de vie s'accélère et tout doit aller vite. Dans la consommation, cela s'illustre également par l'achat compulsif, un trouble pas forcément obsessionnel qui se manifeste auprès du consommateur internaute. Le principe est simple: plus besoin de se rendre physiquement dans un commerce. Sur l'écran, les produits défilent et il suffit de quelques clics pour réaliser une bonne affaire. Musique, vêtements, voyages... tout y passe.
Aujourd'hui, c'est au tour des ventes éclairs de s'approprier le monde de la toile. Les sites se font de plus en plus nombreux: eboutic.ch, Dein Deal, Fashion Friends, Groupon, Qoqa, etc. Face au succès grandissant, la palette des produits proposés s'est logiquement étoffée, jusqu'à y accueillir des offres de voyages. Ces nouvelles offres diffèrent du Last Minute en ce sens qu'elles nécessitent pour le client de se décider dans un court laps de temps. En revanche, ces offres vont directement à la rencontre du client via la boite de son courriel.
Du côté des fournisseurs, les voyagistes sont partagés, même s'ils semblent passablement y trouver leur compte, quitte à ne voir ce canal qu'en tant que vitrine de l'Internet et moyen de toucher un nombre sans cesse grandissant de consommateurs potentiels. Si le produit ne se vend pas, il n'y a en principe pas de coût. Et pour certains, accorder un rabais suffisamment bas n'est pas aussi dommageable que l'on veut bien le dire. Il ne reste qu'à espérer que le client ne s'habitue pas à prendre pour acquis un prix exceptionnellement bas.
Tous n'y trouvent cependant pas un modèle intéressant, à l'instar de Swiss ou d'Helvetic Airways. Si la première considère que la stratégie publicitaire en place suffit amplement, la seconde opte pour la formule d'un bon d'achat plutôt que d'un billet. Car comme cela a été remarqué: vendre un siège à un prix déraisonnablement bas risque, outre de faire perdre de l'argent à la compagnie, de léser le client fidèle qui a payé sa place au prix fort. Mais n'est pas quelque chose de déjà vu aujourd'hui?
Quoi qu'il en soit, il faut à présent composer avec ces plates-formes. Et cela ne risque pas de s'arrêter. En janvier de cette année, eboutic.ch donnait naissance à etravel.ch, le premier site de ventes privées de voyages et loisirs. Hôtels, vols secs, forfaits, l'offre ne demande qu'a grandir. Les offres sont exclusives et réservées aux membres inscrits sur le site. Avec la promesse de réductions allant jusqu'à 70%, une garantie de qualité des prestations et une hotline gratuite, nul doute que la formule devrait vite trouver son public. Reste à savoir si la formule saura trouver un public qui lui assure une certaine longévité.
Par Cédric Diserens
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Paru le 1 Mars dans Travel inside
Dans la branche, peu les considèrent comme un véritable canal de distribution.
La caractéristique principale des offres présentées sur les sites de type Dein Deal, Groupon, eboutic.ch ou encore Qoqa, c'est avant tout un prix défiant toute concurrence avec pour objectif la génération d'un achat spontané. Si dans un premier temps les offres émanaient avant tout de restaurants ou de salons de coiffure, la palette s'est aujourd'hui étendue et l'on trouve des voyages, mais également des véhicules ou des objets de luxe. Christine Ruph, directrice pour la Suisse romande de Frantour et Railtour, reconnaît avoir déjà collaboré avec une de ces plates-formes. «Il s'agit avant tout d'une collaboration ponctuelle, récente et pour ainsi dire expérimentale. La clientèle ciblée est ici différente de par le caractère spontané de l'achat.» Le prix extrêmement bas se justifie ici par des dates bien précises.
Le directeur de Destinations, Alain Müllauer reconnaît également travailler avec ces acteurs, avant tout pour l'aspect marketing. «C'est un canal de distribution supplémentaire qui permet de capter un public qui recherche ce genre de produit. C'est certainement du business additionnel plus que de la cannibalisation de son propre produit.» Rolf Weber, directeur de Stohler Tours se montre un peu moins enthousiaste. «C'est un outil de communication mais pour le très, très bon marché. Ces canaux de distribution sont trop chers. Nous préférons revendre nos offres spéciales via les agences de voyages.»
VT Vacances s'est également intéressé à l'outil proposé par eboutic.ch. «Nous collaborons déjà depuis trois ans et c'est un partenariat très qualitatif, s'il s'agit d'un réel vecteur permettant d'obtenir une visibilité supplémentaire pour notre marque, VT Vacances n'a effectivement pas les moyens de ses grands confrères.»
Du côté d'Ebookers, Matthias Théier, Marketing Director Austria, Germany, Switzerland voit un double rôle dans ces plates-formes. «C'est à la fois un outil de vente permettant de générer des leads, mais aussi un excellent outil de communication puisque ces sites – en particulier Dein Deal grâce à son appartenance au groupe media Ringier – offre une intéressante visibilité on-line et off-line des deals.»
En Suisse alémanique, Hotelplan s'est également lancé dans ce canal, avant tout de manière irrégulière, avec environ dix actions par année. «Nous voyons cela plus comme de la publicité qu'un canal supplémentaire de vente», explique Denise Azzini, Marketing Manager
d'Hotelplan Suisse. De son côté, MSC répond à une demande de la part des consommateurs ainsi que l'explique Kerstin Kessel, porte-parole. Kuoni ne voit, en revanche, pas de sens à une telle collaboration.
Peu d'intérêt pour l'aérien en Suisse
Selon Tobias Pogorevc, CFO/C00 d'Helvetic Airways, le produit aérien se prête peu à ce type d'outil. «Un vol ne peut pas faire l'objet d'une promotion correcte. Si l'on réduit le prix de la classe de réservation la plus basse de 50%, comme l'exigent ces portails, les taxes ne sont même plus couvertes.» Dès lors, la compagnie propose un bon, espérant attirer de nouveaux clients. De son côté, Swiss International Air unes a effectué un test en France, mais selon Thomas Benz, Head of Sales & Marketing, celui-ci n'a eu que très peu de résultats. En Suisse, une telle collaboration est hors de question. «Nous sommes déjà leader sur le marché et effectuons notre promotion nous-mêmes et en direct.»
Par Cédric Diserens
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